«Un gros coup» annoncé à l’OM, c’est sensationnel
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

La saison 1998/1999 a été marquée par l'incroyable remontée de l'OM face à Montpellier au Vélodrome. Mené de quatre buts, le club marseillais, alors entraîné par Rolland Courbis, avait inversé la situation après une deuxième mi-temps de folie. Ancien gardien phocéen, Stéphane Porato se souvient de cette soirée mémorable.

Il y a des rencontres qui marquent les esprits. La rencontre entre l’OM et Montpellier organisée le 22 août 1998 au Vélodrome, est rentrée dans l’histoire du championnat de France grâce à un scénario hallucinant. Mené de quatre buts à la mi-temps, le club marseillais, alors entraîné par Rolland Courbis, avait réalisé une remontée de folie et fini par remporter ce choc (5-4). Gardien de l’OM lors de cette saison, Stéphane Porato est revenu sur ce match de légende.

Porato raconte la remontada de l'OM

« On est menés 4-0 à la mi-temps mais ce n’est pas normal. On l’est parce qu’à 2-0 Blanc s’est dit qu’il peut-être plus important en attaque qu’en défense et on se retrouve pris en contre. Mais on arrive aussi à la mi-temps avec la sensation qu’on peut marquer à tout moment. Entre le discours de Courbis et la fin de la seconde période, on fait simplement ce qu’on sait faire » a confié le gardien marseillais au cours d’un entretien accordé à Nice-Matin.

« Tous les ans on m’en reparle »

27 ans après, ce match fait encore parler à Marseille. « Le souvenir instantané que j’en garde, c’est qu’on n’a aucune idée que ce match va rester dans les annales. On a juste la sensation d’avoir fait un gros coup, quelque chose qui ne se fait pas souvent. Pour nous, c’est un non-évémenent. Je n’en parle plus avec les anciens Marseillais quand on se voir, mais tous les ans on m’en reparle. Il revient régulièrement sur les réseaux sociaux ou dans les médias » a déclaré Porato.

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