OM - Polémique : La déclaration de Rivère sur l'agression de Payet !
La rédaction

Le match Nice-OM de ce dimanche a été marqué par plusieurs gestes de violence dont une tentative de coup de pied d'un supporter niçois envers Dimitri Payet. Le président de l'OGC Nice a réagi à ce sujet. 

Les images qui resteront de la rencontre entre Nice et Marseille, pour le compte de la 3e journée de Ligue 1, seront en grande partie celles d'une violence extrême. À la suite d'un jet de projectiles puis de la réponse de Dimitri Payet, une dizaine de supporters ont pénétré sur le terrain. L'un d'entre eux a tenté de frapper le meneur de jeu de l'OM. S'en suivit une interruption définitive de la rencontre, suite à la volonté des Marseillais de ne plus refouler la pelouse de l'Allianz Riviera.

«L'agresseur de Payet ? Déjà, on ne sait pas s'il est abonné»

Lors d'un entretien accordé à L'Équipe, le président de l'OGC Nice Jean-Pierre Rivère est revenu sur les incidents : « L'agresseur de Payet ? Déjà, on ne sait pas s'il est abonné. On se rend à la préfecture en fin d'après-midi (ce lundi). À l'heure où on se parle, il est vraisemblable que la police l'ait identifié. On ne peut pas accepter ça dans un stade, c'est une certitude. Mais les événements se sont passés tels qu'on les relate : c'est la réalité des images. Et pas comme j'ai pu l'entendre dimanche comme quoi les supporters niçois seraient entrés sur le terrain pour frapper les joueurs marseillais qui en ont eu des stigmates. Ça, ce n'est pas la réalité des images. Je ne minimise surtout pas l'incident. Et quand je vais en tribune, je sais que le match va reprendre, parce que les autorités - le préfet, la DDSP - ont demandé à ce que le match reprenne. Les forces de l'ordre, la préfecture, ont considéré qu'il n'y avait aucune difficulté à reprendre le match en matière d'ordre public. Quand je suis devant la tribune pour voir les supporters, j'y vais pour être certain qu'il n'y avait aucun risque. Je leur ai d'abord dit que ce qu'il s'était passé étaient inadmissible, et je leur ai dit qu'il était hors-de-question qu'il y ait le moindre événement dans les quinze minutes qu'il reste. Les recommandations que l'on a eues, c'était : "Reprenez le match, c'est beaucoup moins dangereux que de l'arrêter". C'est pour ça que j'ai dit à mon confrère marseillais (Pablo Longoria) : "Ce n'est plus du football, c'est de la sécurité publique, écoutons les spécialistes, reprenons le match et on verra ce qu'il se passera». 

Articles liés