Poussé vers la sortie dans les derniers jours du mercato hivernal, Jonathan Clauss avait publiquement été critiqué par Medhi Benatia, qui lui reprochait un comportement « parfois limite ». Un épisode sur lequel est revenu l’international français. Ce dernier a regretté que l’OM ne lui ai pas fait savoir directement, sans passer par les médias.
Pour sa première prise de parole depuis son retour à l’OM, dont il est le conseiller sportif depuis le mois de novembre, Medhi Benatia avait publiquement reproché le comportement « parfois limite » de plusieurs joueurs, citant le nom de Jonathan Clauss. « Je sais qu’il avait été reçu dans le bureau du coach pour qu’on lui explique ce qu’on attendait de lui en tant que cadre et qu’en tant qu’international français dans le comportement. On pensait que le message était passé, malheureusement ça ne l’était pas. »
L’OM met un coup de pression à Sérgio Conceição ! https://t.co/Sq3KQtHTWA pic.twitter.com/KqWjYcyeJQ
— le10sport (@le10sport) June 6, 2024
«J’aurais aimé qu’on me le dise»
Un épisode sur lequel est revenu Jonathan Clauss, dans un entretien accordé au Parisien : « Je suis fidèle à moi-même depuis le début de ma carrière. Peut-être qu’il y avait des reproches à me faire, que la situation était telle qu’il y avait des choses que je faisais bien ou pas. Je ne sais pas, en fait… C’est juste que j’aurais aimé qu’on me le dise. Il y a certains trucs qui sont sortis. Je me disais, bon, c’est dommage parce que je ne pensais pas être comme ça. Après, je ne suis pas parfait. Mais je suis loin d’être quelqu’un qui, quand on lui fait une remarque, se met dans un coin et dit : “Non, ce n’est pas moi”. »
«Là où j’aurais pu complètement péter les plombs, je n’ai juste rien dit et fait ce qu’il fallait»
« J’ai trouvé ça dommage parce que je suis une personne très humaine qui prend énormément de recul. Le fait de me dire : “Écoute Jo, là je ne te trouve vraiment pas bon, parce que tu ne fais pas ceci, tu ne fais pas cela…” Ok, top, merci de me le dire rapidement afin que je puisse réagir. Au final, là où j’aurais pu complètement péter les plombs, leur assurer que c’est n’importe quoi, je n’ai juste rien dit et fait ce qu’il fallait. Pour moi, pour l’OM et mes partenaires. Pas pour Pierre, Paul ou Jacques. Tout le monde a pu voir que je n’étais pas aussi bête pour ne rien corriger », a ajouté Jonathan Clauss.