«Des hors-la-loi» à l’OM, De Zerbi prend une décision choc !
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

Furieux suite à la prestation de son équipe face au Stade de Reims, Roberto de Zerbi avait exigé de ses joueurs qu'ils dorment à la Commanderie samedi soir, tout en supprimant leurs journées de repos du dimanche et du lundi. Une décision qui a irrité certains membres du groupe. Mais pour le préparateur mental Denis Troch, cela pourrait se révéler bénéfique.

Roberto de Zerbi ne fait pas dans la demi-mesure. Lorsque son équipe affiche un visage déplaisant, il sévit. Après la défaite de l’OM face au Stade de Reims, le technicien italien n’a pas fait dans le sentimentalisme en demandant à ses joueurs de dormir à la Commanderie samedi soir, tout en supprimant leurs journées de repos du dimanche et du lundi. Cette décision a provoqué de vives tensions dans le groupe, qui aurait pu se disloquer. Mais questionné par L’Equipe, Denis Troch préfère s’attarder sur les effets bénéfiques d’un tel choix.

« La privation est une forme d’éclectochoc »

« Rassembler permet de recadrer l’attention et d’observer les comportements. Après c’est que j’appelle la règle des 5C : « C’est con mais c’est comme ça ». Vous avez abusé de l’espace qu’on vous a donné, donc on revient à des choses simples qui rappellent les valeurs, les intentions, et doivent inspirer la réussite. Dans une saison, il y a toujours des « hors-la-loi », des joueurs ou des groupes qui partent dans le mauvais sens. Il y a alors besoin d’un rappel à l’ordre. La privation est une forme d’éclectochoc » a déclaré le préparateur mental.

De Zerbi est averti

A condition pour l’entraîneur de bien justifier sa décision. « Quand il y a urgence dans les résultats, l’entraîneur a parfois besoin de casser les codes et la routine. C’est toujours bien de sortir des habitudes du quotidien. Mais il faut veiller à bien présenter les choses : si c’est en mode punition comme à l’école maternelle, des groupes peuvent le faire payer » a confié Charles Diers, ancien capitaine du SCO d’Angers.

Articles liés