Pablo Longoria se retrouve au centre d’une énorme polémique depuis quelques jours, avec des lourdes accusations portées au corps arbitral. Une situation qui a mis le président de l’Olympique de Marseille dans une position assez délicate, même si Daniel Riolo est persuadé qu’il aurait pu recevoir le soutien d’autres figures du football français.
La défaite surprise de l’OM sur le terrain de l’AJ Auxerre (1-3), a eu des conséquences plus lourdes que prévu. Pablo Longoria a en effet poussé un énorme coup de gueule contre l’arbitrage, allant même jusqu’à parler de « corruption », ce qui n’a pas manqué de faire réagir. Et ça ne devrait pas s’arrêter là, puisque le président marseillais risque également une lourde suspension.
Vente OM : Cette enquête qui va mettre le feu à Marseille !
— le10sport (@le10sport) February 25, 2025
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« Mais le patron du foot français ne doit pas parler aussi ? »
Dans l’After Foot de ce lundi soir, Daniel Riolo est revenu sur cet envenimement marquant de la dernière journée de Ligue 1. « Le craquage de Longoria ? Excusez-moi, mais le patron du foot français ne doit pas parler aussi ? Le patron de la Ligue, des présidents, celui qui est élu par les présidents, celui qui incarne le foot français et qui doit gouverner normalement » a-t-il expliqué au micro de RMC Sport, faisant clairement référence à Vincent Labrune, président de la LFP. « Le mec ne dit jamais rien, à part passer un coup de fil à son patron pour savoir ce qu'il doit dire, il ne sert à rien, il est complètement perdu. Après un tel événement, un patron, ça sert à ça, taper du poing sur la table et représenter une autorité ».
« Longoria quelque part, c'est un retour de porte dans sa tronche »
« Il n'y a pas de patron, parce que l'autorité a été déléguée au président d'un club tout puissant. La seule et unique merde de notre football c’est qu'on a pas de patron » a poursuivi Daniel Riolo. « Longoria quelque part, c'est un retour de porte dans sa tronche, plutôt que de rien dire au CA, plutôt que de toujours soutenir Labrune et de dire que tout va bien et que de penser qu'à sa petite deuxième place dans la championnat en pensant que l'institutionnel c'est pas important, que c'est pas important de taper sur la table pour tous les sujets, eh bien voilà ce qui t'arrive. Quelque part, c'est bien fait pour lui. C'est une espèce de karma ».