La rencontre qui opposait l’OM et l’OGC Nice (2-0) ce dimanche a été entachée par des chants homophobes et sexistes ainsi que des banderoles à caractère haineux et raciste. La réponse du gouvernement d’Emmanuel Macron à cette affaire a été rapide et fait suite au communiqué de la LFP déjà publié.
L’OGC Nice recevait l’OM ce dimanche pour la 19e journée de Ligue 1. Si les Olympiens se sont inclinés 2-0 face aux Aiglons, ce sont bien les polémiques entourant le match qui retiennent l’attention. Des chants homophobes et sexistes ont été entendus, et des banderoles à caractère haineux et raciste ont été déployées dans les tribunes de l’Allianz Riviera.
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— le10sport (@le10sport) January 27, 2025
Une « minorité bruyante »
La réponse du gouvernement à cette affaire ne s’est pas fait attendre, et Marie Barsacq, ministre des Sports, y a réagi ce lundi dans une déclaration transmise à RMC Sport. « Ce que nous avons vu et entendu à l’Allianz Riviera lors du match OGC Nice-OM est intolérable. Dans les stades de foot comme ailleurs, je veux rappeler que les chants et les actes homophobes, discriminatoires et racistes sont des délits. » a déclaré la membre du gouvernement de François Bayrou avant d’expliquer que cette « minorité bruyante » est venue « ternir l'image des supporters de football en France. »
Des sanctions « très fermes »
La LFP avait déjà réagi à ces événements à travers un communiqué : « La Ligue de Football Professionnel condamne fermement les chants homophobes et sexistes entendus hier soir lors de la rencontre OGC Nice - Olympique de Marseille, ainsi que les banderoles racistes et sexistes déployées. L’ensemble des incidents de la rencontre sera à l’ordre du jour de la prochaine Commission de Discipline, qui aura lieu mercredi 29 janvier. Très engagée en matière de lutte contre les discriminations, la Ligue de Football Professionnel a déployé depuis plusieurs saisons une stratégie ambitieuse mêlant des ateliers de sensibilisation, des campagnes de communication et des sanctions disciplinaires très fermes (retrait de points, fermeture de tribune, amendes). Pour appuyer cette stratégie, la Ligue de Football Professionnel appelle de ses vœux l’identification et l’interpellation des individus auteurs de faits discriminatoires dans les stades. Les supporters racistes, sexistes et homophobes n’ont rien à faire dans un stade de football. »