Vente ASSE : Il évite une «bêtise» et annonce du lourd !
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

C’est officiel depuis quelques jours, l’ASSE a été vendue au groupe canadien Kilmer Sports. La fin d’un très long feuilleton qui aura durée plusieurs années. Un feuilleton sur lequel Bernard Caiazzo est d’ailleurs revenu, rappelant que plusieurs projets ont été en course, avant l’arrivée de Larry Tanenbaum.

Caïazzo lâche ses vérités sur la vente de l’ASSE

« Il y a deux ans, quand on descend, on était bien avancé avec Blitzer, ce qui était le sens de notre communiqué à l’issue du barrage perdu face à Auxerre.  Jusqu’à ce qu’ils nous disent qu’ils ne souhaitent pas conserver la direction du club et faire un plan social. Là, c’est nous qui avons dit stop[…] Il ne fallait surtout pas faire la même bêtise qu’à Bordeaux. Si vous changez les hommes-clés, vous allez perdre en efficacité. Après, s’ils ne donnent pas satisfaction, les nouveaux actionnaires feront comme dans toutes les entreprises, ils en changeront », confie l’ancien propriétaire de l’ASSE dans les colonnes du Progrès, avant de poursuivre.

«Il ne fallait surtout pas faire la même bêtise qu’à Bordeaux»

« On ne voulait pas de multipropriété, on voit ce qui se passe à Troyes ou même à Strasbourg avec Chelsea. Ni de fonds d’investissement, pour faire des plus-values à court ou moyen terme. On ne voulait pas non plus de rachat par l’emprunt. C’est bien mais il faut rembourser un jour. Notre voisin lyonnaisa un emprunt de 500 millions à 15%. J’aimerais savoir où est la baguette magique… », ajoute Bernard Caïazzo.

Articles liés