Fermement opposé au projet de Super Ligue, Bernard Caïazzo s'est réjoui de l'échec de ce projet et raconte qu'il avait déjà prévenu les grands clubs européens.
Le projet de Super Ligue initié dimanche par le Real Madrid, le FC Barcelone, l’Atlético de Madrid, Manchester United, Arsenal, Chelsea, Liverpool, Manchester City, Tottenham, la Juventus, l’AC Milan et l’Inter Milan a tourné au fiasco. En effet, sous l'impulsion de Manchester City, les clubs se sont petit-à-petit retiré de ce projet qui a donc été abandonné seulement 48 heures après son lancement. Interrogé à ce sujet, Bernard Caïazzo, président de l'ASSE, a d'ailleurs affiché son soulagement.
«Comme je l’ai dit au patron du Barça : “Tu as plus de chances de battre Nadal au tennis que de voir la Super League se jouer”»
« C’est la preuve que le football perd sa dimension humaine à cause de la course à l’armement pour toujours plus d’argent. Le Covid engendre de lourdes pertes pour les gros clubs de l’ordre de 150 à 200 millions sur la saison à cause des stades vides. Ils ont donc décidé de faire preuve d’égoïsme et de cynisme en menaçant de faire sécession et de créer leur propre ligue européenne. Mais nous l’empêcherons car nous sommes bien plus nombreux à aimer le football pour le servir et pas pour s’en servir. J’ai déjà eu en réunions de sérieuses altercations par le passé avec les patrons du Real, du Barça ou de Manchester City sur le sujet. Comme je l’ai dit au patron du Barça : “Tu as plus de chances de battre Nadal au tennis que de voir la Super League se jouer.” On ne va pas revenir à l’époque des Seigneurs qui dictaient leurs lois », lance-t-il dans les colonnes du Progrès.