Le renfort le plus important de l’OM se nomme peut-être Roberto De Zerbi. Nommé à la tête de l’équipe première durant l’été, l’Italien a contribué à certaines arrivées majeures sur le mercato et a métamorphosé le club en l’espace de quelques semaines. Dans un entretien publié ce samedi dans les colonnes de La Provence, Neal Maupay raconte la collaboration avec l’entraîneur.
Avec douze nouveaux joueurs dans ses rangs, l’Olympique de Marseille a tout changé ou presque durant l’été. Tout a commencé par la nomination de Roberto De Zerbi, une grosse prise de la part du club phocéen alors que le technicien italien était associé à plusieurs cadors européens ces derniers mois. De quoi emballer les supporters phocéens, et ils ne sont pas les seuls à se montrer sous son charme.
« Il va être dur, il n’y a pas un jour où il ne nous pousse pas à nous dépasser »
Les joueurs de l’OM sont en effet dithyrambiques à l’égard de Roberto De Zerbi, à l’instar de Neal Maupay, interrogé par La Provence. « Je savais un peu à quoi m’attendre, mais le fait d’être ici et de le voir tous les jours, c’est encore un niveau au-dessus, raconte l’attaquant arrivé cet été en provenance d’Everton. C’est un fou de travail. Il vit pour le football, pour son équipe, et on le voit dans la relation qu’il a avec les joueurs. Il est super proche, comme une figure paternelle. Il va être dur, il n’y a pas un jour où il ne nous pousse pas à nous dépasser, mais c’est de la bienveillance car il essaie de tirer le meilleur de nous-mêmes. C’est un plaisir de travailler avec lui, même si c’est dur, car c’est le seul moyen pour arriver à ce qu’il essaie de mettre en place. »
« On me l’avait dit, mais de le voir au quotidien, c’est vraiment autre chose »
« C’est surtout à quel point il a le sens du détail. Dans sa tête, tout est calculé, carré. La moindre position sur le terrain, le moindre positionnement du corps, le pressing, où on doit être… Tout est comme dans un schéma. Il ne laisse rien au hasard. Quand on prépare une séance, il nous explique le but. Si on doit être à tel endroit, on ne peut pas être ailleurs. On me l’avait dit, mais de le voir au quotidien, c’est vraiment autre chose », poursuit Neal Maupay.