Coupe du monde 2022 : Messi insulte un joueur, ces folles révélations
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Après la qualification de l’Argentine contre les Pays-Bas lors du quart de finale de la Coupe du monde, Lionel Messi a fait parler de lui, et pas seulement pour sa prestation sur le terrain. En effet, La Pulga a craqué en interview d’après match en invectivant directement Wout Weghorst. Esteban Edul, journaliste qui interrogeait Messi, est revenu sur cet évènement.

«La colère de Messi concernait surtout la séance des tirs au but»

« Après le match, ils se chamaillaient tous dans les vestiaires, et pas seulement Messi. Van Dijk s’embrouillait avec Otamendi. On aurait dit un Lanus-Banfield ou un Newel’s-Central (des derbys chauds du championnat argentin, ndlr), mais ça avait plus de gueule parce que c’étaient des stars mondiales. La colère de Messi concernait surtout la séance des tirs au but, quand les Hollandais importunaient les Argentins », explique-t-il à Olé afin de planter le décor, avant de revenir plus précisément sur le coup de gueule de Lionel Messi.

«Il l’insultait bien plus avant le début de l’interview»

« Le 19 (Weghorst, ndlr) attendait dans le tunnel. Il se rapproche de Messi et lui demande son maillot. C’est à partir de là que Leo a commencé à se chauffer. Le joueur hollandais ne comprenait pas, il s’est arrêté et Messi l’insultait. Il l’insultait bien plus avant le début de l’interview durant laquelle il était un peu plus calme. Leo ne m’a calculé à aucun moment pendant l’interview. Il était tellement chaud qu’il ne m’a pas regardé et n’écoutait pas mes questions. Je l’ai interrogé sur sa passe incroyable pour Molina et lui m’a parlé de Van Gaal, de la FIFA… Je n’ai pas pu l’interroger. À un moment, alors qu’on était à l’antenne, je lui ai dit : "tranquille Leo" parce qu’il y avait beaucoup de personnes de la FIFA et on ne sait jamais ce qu’il peut se passer. C’est un souvenir qui va rester gravé à jamais », ajoute Esteban Edul.

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