NBA : Evan Fournier utilise Stephen Curry pour tacler à tout-va
Jules Kutos-Bertin -
Journaliste
Tout petit, je m’étais promis d’avoir un métier en accord avec le football. Très vite, j’ai pris conscience que mes pieds ne suffiraient pas pour m’emmener là où je le voulais alors le journalisme est devenu une évidence.

Alors que Stephen Curry a sous-entendu qu’il pourrait être présent aux Jeux Olympiques de Paris en 2024, Evan Fournier a poussé un nouveau coup de gueule contre l’organisation. A ce jour, le basket n’a toujours pas trouvé de lieu pour disputer son tournoi olympique. Les négociations entre la FIBA et le COJO ne mènent, pour le moment, à rien.

« Je n’ai pas encore fini… parce que je dois aller jouer pour Coach Kerr en 2024 à Paris. C’est pas un ‘Je vais y aller’ hein, c’est ce qu’il a dit ! ». Tout juste auréolé d’un quatrième titre de champion NBA et de son premier trophée de MVP des Finales, Stephen Curry a allumé une première mèche en vue des Jeux Olympiques 2024. Comme l’a rappelé Steve Kerr, entraîneur des Golden State Warriors et de Team USA, c’est le seul petit manque à son palmarès. Voir le meilleur shooter de l’histoire à Paris est une possibilité. A condition que la FIBA et le Comité d'organisation des JO trouvent un accord pour que la discipline se joue… à Paris.

Le basket est toujours sans lieu pour les JO 2024

Depuis des mois, le sujet fait jaser. Alors que les instances olympiques souhaitaient initialement placer le tournoi de basket au Parc des Expositions, plusieurs joueurs de l’équipe de France sont montés au créneau, dont Evan Fournier. « Comment peut-on accepter de voir le basket, le sport Co le plus populaire aux J.O être envoyé dans le parc expo ? Plafond trop bas, salle pas adaptée. On ne peut pas laisser passer ça !!! Je crois rêver! », lançait le joueur des Knicks sur son compte Twitter. Depuis, les négociations sont dans l’impasse. Le COJO a proposé le stade Pierre Mauroy de Lille, mais la FIBA a refusé d’emblée. « Nous pensons que des conditions minimales pour nos joueurs - pas celles sur la table actuellement -, comme lors des JO précédents, devraient être respectées. Je parle de pouvoir être logés à Paris, au Village, d'être situés à une heure des sites olympiques, pas trois, d'un site respectant les critères techniques de notre discipline, qui garantisse un parquet sûr (référence au souci d'air conditionné et d'humidité du hall 6, qui pourrait se poser aussi à Lille), lors des jours les plus chauds de l’été », exigeait Andreas Zagklis, secrétaire général de la FIBA, dans des propos relayés par L’Equipe

« Steph qui veut venir à Paris. Mais on va lui expliquer que les JO Paris 2024 c’est pas à Paris »

Pour Evan Fournier, vice-champion olympique à Tokyo lors des JO 2020 et figure de proue de l’équipe de France, un site non-adapté mettrait en péril l’attractivité du tournoi, surtout vis à vis des joueurs NBA. « On n'est pas à l'abri que les franchises, quand elles comprendront, fassent pression sur leurs joueurs pour ne pas y aller », pestait l’ailier français. Après l’annonce de Stephen Curry, Evan Fournier en a remis une couche sur son compte Twitter : « Steph qui veut venir à Paris. Mais on va lui expliquer que les JO Paris 2024 c’est pas à Paris parce que le basket est une discipline de “categorie 2”. Ahah bah bravo les mecs!!! ». Cela a le mérite d’être clair… A deux ans des Jeux Olympiques, le temps presse pour la FIBA et le COJO.

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