NBA : Après les Lakers, LeBron James aura l’embarras du choix
Thomas Bourseau

À une échelle différente de Kevin Durant qui avait tout bonnement mis le feu au marché cet été avant de prendre la décision de poursuivre à Brooklyn, LeBron James a lui aussi fait parler de lui, mais plus brièvement. En raison de la situation sportive dans laquelle se trouve les Lakers, il a été question d’un départ de King James de Los Angeles. Finalement, le quadruple champion NBA a prolongé son contrat, en prenant le soin d’y inclure une option lui permettant de plier bagage en 2024, moment de la probable arrivée de son fils aîné Bronny en NBA. 

LeBron James a dernièrement rallongé son aventure entamée en 2018 chez les Los Angeles Lakers en prolongeant son contrat jusqu’en juin 2024 avec une troisième saison supplémentaire en option. De quoi ravir le front office des Los Angeles Lakers qui a fait passer le message suivant par l’intermédiaire de manager général Rob Pelinka. « LeBron est un des meilleurs joueurs de sa génération et a un impact tout aussi grand en tant que personne. Nous sommes très excités de pouvoir continuer notre partenariat avec lui ». Propriétaire majoritaire des Los Angeles Lakers, Jeanie Buss est même allée plus loin en expliquant récemment qu’elle serait bien emballée par le fait de voir King James quitter son trône en tant que joueur des Lakers. « Nous avons une relation spéciale avec LeBron et il sait qu’il peut me contacter à tout moment. Je suis content qu’il ait signé une extension pour rester aux Lakers. C’est un leader fantastique sur et en dehors du terrain. Nous sommes bénis de l’avoir avec nous. J’aimerai qu’il prenne sa retraite ici. ». 

Un retour à Cleveland, les deux parties y pensent 

Cependant, il se pourrait bien que LeBron James ne finisse pas sa carrière chez les Angelinos comme Jeanie Buss le souhaite. Drafté chez les Cleveland Cavaliers en 2003, King James y est resté jusqu’en 2010 et y est revenu en 2014. Se pourrait-il que James effectue un troisième passage dans la franchise de l’Ohio ? Selon le journaliste Chris Fedor, le front office des Cavs ne fermerait pas la porte au fait de lancer une opération pour le retour de LeBron James, mais pas par le biais d’un trade. Cleveland ne serait prêt à accueillir l’enfant d’Akron comme il aime si bien s’appeler que via la free agency. Et cela tombe bien puisque LeBron James a négocié une player option dans son contrat signé avec les Lakers, lui permettant de voler de ses propres ailes à l’été 2024, date de la potentielle draft de son fils aîné Bronny… 

Cleveland a bien conservé son pick de premier tour de draft de 2024, pour Bronny ? 

L’Utah Jazz a chamboulé son roster à l’intersaison. Alors que Rudy Gobert est parti chez les Minnesota Timberwolves, Donovan Mitchell n’est pas resté seul bien longtemps puisqu’il a pour sa part pris la direction de l’Ohio pour s’engager en faveur des Cavaliers. Et cette acquisition des Cavs pourrait être indirectement liée à l’avenir de LeBron James. Pour s’entendre avec UtahCleveland a notamment proposé plusieurs tours de draft au Jazz, mais pas le premier tour de 2024, année où Bronny James pourrait rejoindre la NBA comme le journaliste Jacob Rude l’a dernièrement affirmé. « À l’origine de tout ce feuilleton — et de toutes les prédictions sur le futur de LeBron — se trouve sa volonté de jouer avec son fils en NBA. (…) Cela peut potentiellement expliquer l’omission notable d’un choix de Draft des Cavs dans leur package pour Donovan Mitchell. Sur les cinq 1st-round picks envoyés à Utah, le seul qui a été conservé par Cleveland est celui de 2024… l’année où Bronny sera éligible à la Draft ». 

D’ailleurs, LeBron James ne cachait pas en février dernier sa volonté de continuer à évoluer en NBA avant de faire sa « Last Dance » avec son fils Bronny dans la franchise dans laquelle l’aîné de la fratrie des James atterrira. « La porte n'est pas fermée. Je ne dis pas que je vais revenir et jouer aux Cavaliers... Je ne sais pas. Je ne sais pas ce que mon avenir me réserve. Où que soit Bronny, c'est là que je serai. Je ferai tout ce qu'il faut pour jouer avec mon fils pendant un an, a affirmé le quadruple champion NBA avec trois franchises différentes. Et à ce stade, ce n'est pas une question d'argent ». 

Pousser le bouchon jusqu’à l’arrivée de son deuxième fils Bryce ou relever un nouveau défi 

Considéré comme un prospect hors pair, voire plus intéressant que Bronny, Bryce James n’est contrairement à son frère aîné pas aux portes de la NBA. En effet, seulement âgé de 15 ans, ne devrait pas débarquer en NBA avant 2026 ou 2027. L’occasion pour LeBron James de pousser sa réflexion au sujet de sa retraite jusqu’à son report en raison de la possibilité de jouer aux côtés de son deuxième fils. « Je vais sans doute regarder qui a récupéré des choix de premier tour en 2024, 2025, des choses comme ça. En 2026, 2027… Je fais attention à ce genre de choses. Nous ne parlons pas vraiment beaucoup de l’avenir. J’ai balancé ça parce que j’aime parler aux dieux du basket-ball et voir si les choses peuvent se réaliser ». 

Avant de prolonger son contrat chez les Lakers en août dernier, LeBron James aurait pris la peine de scruter le marché de la free agency pour l’été prochain afin de prendre la meilleure décision dans l’immédiat selon Adrian Wojnarowski. D’ailleurs, le journaliste d’ESPN s’est attardé sur ce cas pour Get Up dernièrement. « En ce qui concerne LeBron James, il a jeté un œil à ce à quoi devrait ressembler le paysage de la free agency l’été prochain, à quelle équipe pourrait avoir du cap space, et on m’a dit qu’il n’y avait rien qui l’intéressait suffisamment pour maintenir cette option valable et disputer la saison à venir avec un contrat expirant. ». Des franchises telles que les Houston Rockets, les San Antonio Spurs, l’Utah Jazz, les Indiana Pacers et les Detroit Pistons auraient attiré l’attention de LeBron James et disposent de moyens financiers suffisants pour l’accueillir. Le décor est planté. 

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