En plein Tournoi des 6 Nations, un nouveau nom a fait surface pour renforcer le XV de France de Fabien Galthié. C’est celui d’Antoine Frisch, méconnu par le grand public tricolore, mais qui s’est fait un nom en Angleterre mais surtout en Irlande, dont il aurait pu porter les couleurs.
Son nom était inconnu il y a encore quelques mois. Mais Antoine Frisch est l’une des très belles surprises du rugby irlandais, puisqu’il est la révélation du Munster cette saison. Le trois-quart centre a même été appelé en Irlande A’, l’antichambre de la sélection menée par Andy Farrell.
Rugby : Le nouveau coup historique d’Antoine Dupont https://t.co/m5VQr9ZHcZ pic.twitter.com/XDGbFAHbYt
— le10sport (@le10sport) April 15, 2024
« Je veux jouer pour la France, c'est le pays où j'ai grandi »
Il faut dire que le joueur est éligible pour la sélection irlandaise, grâce notamment à sa mère. Mais c’est bien la France qu’il a choisie, comme il l’a expliqué récemment dans les colonnes de L’Equipe. « La possibilité de joueur pour l'Irlande m'a peut-être trotté dans la tête quand je suis arrivé au Munster (à l'été 2022). Mais je suis en contact depuis longtemps avec Fabien Galthié et ce contact n'a jamais été interrompu » a expliqué Antoine Frisch. « Et à partir du moment où j'ai été appelé dans le groupe, c'est devenu très clair pour moi. Je veux jouer pour la France, c'est le pays où j'ai grandi, c'est le poster des Bleus que j'avais sur les murs de ma chambre d'enfant ».
Le RCT plutôt que La Rochelle ?
Dès que cette bascule s’est faite, il a toutefois été question de retour en France pour Frisch, notamment à cause du règlement en vigueur en Irlande qui pose quelques gros soucis à son club du Munster. Mais pour aller où ? Dès le départ, le Stade Rochelais a semblé être la piste principale pour revenir en Top 14, mais elle semble finalement avoir pris du plomb dans l’aile. D’après les informations de Midi Olympique, c’est le RCT qui aurait désormais les faveurs du joueur, qui n’a jamais disputé le moindre match de Top 14 dans sa carrière. Passé par le Stade Français, il était en effet barré à l’époque par Jules Plisson ou encore Morne Steyn.