Coup de théâtre pour le prochain adversaire du XV de France, une sanction va tomber ?
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

Prochain adversaire du XV de France, l'Afrique du Sud n'est pas à l'abri d'une sanction. Les Springboks n'ont toujours pas signé la dernière convention de l'Agence mondiale antidopage et pourraient être privés de leur maillot, de leur hymne, mais aussi de leur drapeau. A quelques jours du quart de finale, l'incertitude est totale.

L'Afrique du Sud voit sa préparation pour le quart de finale face au XV de France être perturbée par l'AMA. En effet, les tenants du titre sont au cœur d'une polémique. Ils n'ont toujours pas signé le dernier document de l'instance et s'expose à des sanctions. En d'autres termes, les Springboks ne pourraient pas évoluer avec leur maillot, leur hymne et pourrait disputer leur prochain match sous bannière neutre. 

« Je ne suis pas sûr à 100% de ce qui va se passer »

Entraîneur de la mêlée, Daan Human n'a pas caché son inquiètude. « Je ne suis pas sûr à 100% de ce qui va se passer... Je ne peux pas faire vraiment de commentaires à propos de ça. Je peux juste vous dire que notre groupe est à 100% focalisé sur son travail, et ce grand match. Concernant la couleur de notre maillot, la présence de notre drapeau, ou le fait que notre hymne soit chantée… Je ne peux rien vous dire, car je ne suis sûr de rien. En revanche, je veux juste vous dire que les 33 joueurs de notre groupe représenteront l’Afrique du Sud, et nos millions de concitoyens restés à la maison. Nous allons nous battre pour eux » a-t-il déclaré. Le ministre des sports sud-africain s'était déjà exprimé sur le sujet.

Le ministre des sports se défend

« Nous avons travaillé sans relâche pour modifier la législation comme le recommande l'AMA. L'AMA a également travaillé avec nous pour rédiger le projet de loi d'amendement de l'institut sud-africain pour un sport sans drogue (SAIDS), qui sera désormais soumis au processus constitutionnel sud-africain de finalisation d'un projet de loi.[...] Il est décevant que l'Afrique du Sud ait été jugée non-conforme malgré son engagement à adopter une législation conforme au Code mondial antidopage » a lâché Zizi Kodwa dans des propos rapportés par Rugbyrama.

Articles liés