Le duel conținue à la tête de la course lors de cette dixième édition du Vendée Globe ! Yoann Richomme a repris la tête de la course devant Charlie Dalin et longe désormais la zone d’exclusion de l’Antarctique pour se diriger vers le Cap Leeuwin, en Australie. D’après Jacques Caraës, directeur de course adjoint du Vendée Globe, l’heure de vérité approche.
Les premières semaines de course du Vendée Globe se sont plutôt bien passées pour les skippers. Mais ça va se corser. Après trois semaines de navigation, les huit premiers marins vont affronter une grosse dépression dans l’océan Indien à partir de mercredi.
Si les conditions ont été relativement clémentes depuis le départ du Vendée Globe, la situation est sur le point de changer.
— Vendée Globe (@VendeeGlobe) December 1, 2024
L'ambiance du Grand Sud va en effet s'emparer de la flotte, à commencer par les leaders, qui vont devoir gérer l'arrivée d'une sérieuse dépression dans… pic.twitter.com/A2ZtBHeX4f
«Ils vont avoir du vent fort»
Dans une interview accordée à L’Équipe, Jacques Caraës, directeur de course adjoint du Vendée Globe, parle des conditions météorologiques compliquées à aborder pour la tête de la course en milieu de semaine prochaine : « Ils vont avoir du vent fort, d'environ 35 noeuds (65 km/h), montant à 40-45 noeuds (85 km/h) dans les rafales, voire plus, et de la mer formée et peut-être des déferlantes. C'est le tarif dans ces coins-là. Elle va toucher la tête de la flotte, les huit premiers, mercredi. Derrière, les autres groupes ne seront pas touchés mais ils auront à négocier le passage d'un deuxième système dépressionnaire un peu plus tard. »
«Ça va être l’heure de vérité»
« Ils ont eu à négocier la dépression née au large du Brésil qui les a accompagnés pendant la traversée de l'Atlantique sud, mais la mer était relativement plate. Ça leur a même permis de battre des records de vitesse, de faire parler la puissance des foilers. Là, on n'est pas du tout dans le même concept. Il n'y a plus de continent pour bloquer la mer, les trains de houle arrivent avec des vagues qui pourraient avoisiner les 6-7 mètres, promet Caraës. Ça n'a rien d'exceptionnel, mais c'est le premier moment de ce Vendée où on entre dans le vif du sujet. Ça va être l'heure de vérité concernant la fiabilité des bateaux. »