Dans un peu plus d'un an maintenant, Paris accueillera les Jeux Olympiques. A l'été 2024, tous les regards seront donc tournés vers la France, théâtre du plus grand événement sportif du monde. Cela fait maintenant plusieurs années que le pays se prépare à ce rendez-vous, mais alors que l'échéance se rapproche, les polémiques se multiplient concernant les JO 2024 à Paris.
Cela fait quelques jours que la billetterie pour les Jeux Olympiques 2024 a ouvert. Et voilà que cela a suscité son lot de critiques et de polémiques. La raison ? Le prix trop élevé des billets pour assister aux différentes compétitions des JO. Patron du comité d'organisation des Jeux Olympiques à Paris, Tony Estanguet s'est alors défendu. Pour RTL, il a ainsi répondu à propos de cette polémique : « Un million de billets sont vendus à 24 euros, et 50 % sont des places à moins de 50 euros. A côté, les autres tickets doivent financer les Jeux. Ils équilibrent le modèle économique. On n'est pas plus cher que les Jeux de Londres, ou que pour assister à la Coupe du monde de football ou au Mondial de rugby. Il y a de la frustration, on le sait. Sur les trois millions d'inscrits, on ne peut pas contenter tout le monde ».
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— le10sport (@le10sport) January 16, 2023
Des travailleurs sans-papiers embauchés pour les JO 2024 ?
Ce n'est toutefois pas la première polémique qui frappe l'édition 2024 des Jeux Olympiques qui se déroulera donc à Paris. Ça a fait énormément parler, sur les différents chantiers liés à l'organisation des JO, de nombreux sans-papiers auraient été embauchés. Une telle situation fait forcément tâche dans le cadre d'un tel événement. « Il y a des chantiers, j'ai travaillé jusqu'à 20h. Mais si tu dis que tu ne veux pas rester, on te répond: 'Soit tu restes, soit tu prends tes affaires.' », avait d'ailleurs dénoncé un des travailleurs concernés. Antoine du Souich, directeur de la stratégie et de l'innovation de la Solideo, l'établissement public chargé de la construction des sites, s'est lui défendu en expliquant : « Quand il y a eu des entreprises fautives, elles ont été immédiatement écartées du chantier. On a décidé de renforcer les actions de prévention du travail illégal ».
Quid des athlètes russes à Paris ?
A l'approche des Jeux Olympiques 2024, la question des athlètes russes se pose également. Compte tenu de la situation actuelle entre la Russie et l'Ukraine, pourront-ils participer aux JO ? « Tandis que la Russie tue et terrorise, les représentants de cet État terroriste n’ont pas leur place dans les compétitions sportives et olympiques », avait lâché Volodymyr Zelensky, président ukrainien. Maire de Paris, Anne Hidalgo avait de son côté confié : « Tant qu’il y a cette guerre, cette agression russe sur l’Ukraine, ce n’est pas envisageable de défiler comme si de rien n’était, d’avoir une délégation qui vienne à Paris, alors que les bombes continueraient à pleuvoir sur l’Ukraine ». Cette question épineuse du sort des athlètes russes fait donc polémique. A voir ce qu'en décidera le CIO.
L'écologie au coeur des débats
La production de certains produits dérivés a également fait parler. C'est le cas des « Phryges », des peluches représentées en forme de bonnet phrygien. Le problème est que ces peluches sont quasiment toutes produites en Chine. Dans le contexte écologique actuel, ce n'est pas le meilleur choix. « Si c'est le cas, il y a un problème. Vous me l'apprenez. Je veux croire qu'on a encore quelques mois avant que les JO ne se tiennent pour être capables de corriger le sujet », avait d'ailleurs réagi Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique.
Le programme des JO 2024 remis en question
Ce n'est pas tout. Lors de ces Jeux Olympiques 2024, de nouvelles disciplines feront leur apparition. Cela sera le cas du break dance et du skate board quand d'autres sports ont eux été écartés à l'instar du karaté. Des choix qui ont alors fait polémique. Face à celle-ci, Tony Estanguet avait alors expliqué : « L'objectif c'est de faire des choix. On n'a pas un programme extensible, on avait cette possibilité, au-delà des 28 sports au programme, de pouvoir rajouter quatre sports, on avait 19 sports candidats, dont le karaté mais aussi la pétanque, qui a beaucoup plus de licenciés, mais aussi le ski nautique, le squash, etc. Il y a déjà cinq sports de combat, six sports collectifs, trois sports de raquettes et donc on s'est dit que parmi les 19 candidats il y avait quelques sports qui n'étaient pas du tout représentés dans le programme actuel et donc c'était intéressant pour nous d'aller enrichir cette diversité sportive. C'est aussi ça le rôle des Jeux olympiques, c'est d'accompagner la croissance de certains sports. Je dois prendre une décision et il n'y avait pas la place pour le karaté (…) il faut faire des choix et on verra si ce sera payant ou non. On ne peut pas revenir en arrière ».