Les bannis explosent à l'OM. Mis à l'écart par la direction, Chancel Mbemba a laissé exploser sa frustration et s'en est pris à un membre de la direction. Pour le journaliste Alexandre Jacquin, cette colère est totalement justifiée. Dans une chronique, il n'a pas hésité à tacler l'attitude du duo Pablo Longoria/Mehdi Benatia.
Avec l’arrivée de Roberto de Zerbi, de nombreux joueurs ont été mis à l’écart et mis en vente. Certains cadres de la saison passée sont concernés comme Pau Lopez, Jordan Veretout, Samuel Gigot ou encore Chancel Mbemba, qui s’est accroché avec l’un des membres de la direction. Pour Alexandre Jacquin, le climat est, actuellement, malsain à l’OM.
Transferts : À peine arrivé, l’OM lui met une grosse pression ! https://t.co/iZcRjqZtrS pic.twitter.com/TdkznP6fOM
— le10sport (@le10sport) August 7, 2024
Longoria et Benatia se font tacler
« Ceux qui suivaient l’OM avaient compris qu'il se tramait quelque chose de pas très sain humainement à La Commanderie, avec le retour du fameux "loft", composé de joueurs bannis qui, pour la majorité, étaient des cadres choyés il y a encore quelques mois. J'ai nommé Samuel Gigot, Pau Lopez, Jordan Vérétout et Chancel Mbemba (le pauvre Ulisses Garcia, recruté en janvier, est placardisé aussi, mais il était plus un boulet qu'un taulier) (...) Mais qu'ont-ils fait de si méchant pour être si soudainement déclassés ? "Business is business", dit le proverbe anglais. Auraient-ils eu un meilleur sort s'ils n'avaient pas fini 8e du dernier championnat ? On en doute puisqu'il faut d'abord voir dans la durée restante de leur contrat (un an pour la plupart) le premier motif de leur exclusion » a confié le journaliste dans les colonnes de La Provence.
La dispute de Mbemba expliquée ?
Selon Jacquin, il est normal dans un climat pareil que certains explosent et laissent exprimer leur colère. « Forcément, il fallait bien que l'un d'entre eux disjoncte, comme l'a fait Chancel Mbemba ces dernières heures. L'hiver dernier, la méthode employée pour pousser Jonathan Clauss vers la sortie n'était pas plus glorieuse. Mais lui s'était tu, attendant l’Euro, puis son transfert. Qui a tort ? Qui a raison ? Chacun aura son avis sur la question. En revanche, l'image de l'OM en prend encore un sacré coup. On est bien loin des valeurs de l'olympisme, même quand on s'appelle l'Olympique de Marseille » a-t-il confié.