En 2016, Benoît Assou-Ekotto quittait l'ASSE, alors qu'il semblait prêt à prolonger son contrat. Lors d'un long entretien accordé à Julian Palmieri, l'ancien international camerounais a livré sa version des faits sur son départ. Il n'a pas hésité à s'en prendre à son ancien entraîneur Christophe Galtier, qui aurait manqué cruellement de courage.
En 2016, l'ASSE avait décidé de ne pas renouveler le contrat de Benoît Assou-Ekotto, alors même que Christophe Galtier lui avait certifié qu'il comptait sur lui pour la prochaine saison. Pourquoi un tel revirement de situation ? A quelques jours de la reprise, l'ancien international camerounais avait réclamé des explications à son président, Roland Romeyer.
Mercato : L’ASSE annonce une grosse erreur avec un entraîneur https://t.co/U4AhTIvDnm pic.twitter.com/uPTPH3hvvl
— le10sport (@le10sport) April 1, 2024
Assou-Ekotto n'a pas digéré son départ
« J’envoie un texto à Romeyer en disant en gros « vous êtes des sal*pes. Appelle moi, dis moi « je ne veux pas de toi », je suis cool. Mais pourquoi vous répondez pas au téléphone. » Et le mec m’a répondu tout de suite alors que mon agent essayait de le joindre depuis 3,4 ou 5 jours. Il m’a dit « je suis au courant de rien, on fait une réunion mercredi ». Je lui dis : « très bien, dites à Galtier qu’il soit là ». Il me répondu « Non Christophe ne peut pas être là ». Je lui dis alors « bah on fait une réunion jeudi alors ». Il me répond « Non il ne peut pas » » a confié Benoît Assou-Ekotto lors d'un entretien avec Julian Palmieri.
« Tu es la reine des sal*pes »
L'ancien joueur a pointé, aussi, du doigt le manque de courage de Christophe Galtier. « Donc on est parti à leur réunion, et le fils adoptif de Galtier, avait un arrière gauche, que je connaissais pas, Cheikh Mbengue, qui était à Rennes. Donc lui a dit à son père, « papa j’ai un arrière gauche » et Galtier a plus donné de nouvelles. Je lui ai envoyé un texto : « tu es la reine des sal*pes, tu prétends avoir un fort caractère et blablabla, tu es une sal*pe, et si tu n’es pas content, on se voit ». Il m’a répondu peut-être 6 mois après en me disant que je devais le remercier. » Mais Galette, c’est pas comme si j’avais 19 ans, et que tu me sortais du centre de formation pour jouer à l'ASSE » » a déclaré Benoît Assou-Ekotto.