«Vous êtes des sal**es», il se lâche après son départ de l’ASSE
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

En 2016, Benoît Assou-Ekotto quittait l'ASSE, alors qu'il semblait prêt à prolonger son contrat. Lors d'un long entretien accordé à Julian Palmieri, l'ancien international camerounais a livré sa version des faits sur son départ. Il n'a pas hésité à s'en prendre à son ancien entraîneur Christophe Galtier, qui aurait manqué cruellement de courage.

En 2016, l'ASSE avait décidé de ne pas renouveler le contrat de Benoît Assou-Ekotto, alors même que Christophe Galtier lui avait certifié qu'il comptait sur lui pour la prochaine saison. Pourquoi un tel revirement de situation ? A quelques jours de la reprise, l'ancien international camerounais avait réclamé des explications à son président, Roland Romeyer.

Assou-Ekotto n'a pas digéré son départ

« J’envoie un texto à Romeyer en disant en gros « vous êtes des sal*pes. Appelle moi, dis moi « je ne veux pas de toi », je suis cool. Mais pourquoi vous répondez pas au téléphone. » Et le mec m’a répondu tout de suite alors que mon agent essayait de le joindre depuis 3,4 ou 5 jours. Il m’a dit « je suis au courant de rien, on fait une réunion mercredi ». Je lui dis : « très bien, dites à Galtier qu’il soit là ». Il me répondu « Non Christophe ne peut pas être là ». Je lui dis alors « bah on fait une réunion jeudi alors ». Il me répond « Non il ne peut pas » » a confié Benoît Assou-Ekotto lors d'un entretien avec Julian Palmieri. 

« Tu es la reine des sal*pes »

L'ancien joueur a pointé, aussi, du doigt le manque de courage de Christophe Galtier. « Donc on est parti à leur réunion, et le fils adoptif de Galtier, avait un arrière gauche, que je connaissais pas, Cheikh Mbengue, qui était à Rennes. Donc lui a dit à son père, « papa j’ai un arrière gauche » et Galtier a plus donné de nouvelles. Je lui ai envoyé un texto : « tu es la reine des sal*pes, tu prétends avoir un fort caractère et blablabla, tu es une sal*pe, et si tu n’es pas content, on se voit ». Il m’a répondu peut-être 6 mois après en me disant que je devais le remercier. » Mais Galette, c’est pas comme si j’avais 19 ans, et que tu me sortais du centre de formation pour jouer à l'ASSE » » a déclaré Benoît Assou-Ekotto.

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