Mercato - PSG : C'est le choc après avoir quitté Paris !
Thibault Morlain -
Journaliste
Après s’être essayé à différents sports, Thibault se tourne vers une carrière de footballeur amateur. Au moment de faire un choix entre devenir footballeur professionnel et journaliste, les qualités ont fait pencher la balance d’un côté. Le voilà désormais au sein de la rédaction du 10 Sport, après un diplôme obtenu à l’Institut International de Communication de Paris.

Issu du centre de formation du PSG, Alec Georgen avait fini par quitter définitivement le club de la capitale en 2019. Après un prêt aux Pays-Bas, le latéral droit avait alors choisi de poursuivre sa carrière du côté d'Avranches. Georgen a alors découvert un tout nouveau monde après le PSG et ça a été le choc total pour l'ex-Parisien.

Aujourd'hui, ce n'est plus un secret, le PSG dispose d'un des meilleurs centres de formation en France et même en Europe. Plusieurs talents sont issus des équipes de jeunes, mais peu de cracks réussissent à avoir une place en équipe de France. Ils sont nombreux alors à poursuivre leur carrière loin du PSG. C'est ce qui est arrivé à Alec Georgen. Parti de Paris en 2019, il a alors découvert un autre monde.

« Des choses qui peuvent être parfois perturbantes »

Dans un entretien accordé au Parisien, Alec Georgen s'est exprimé sur ses expériences connues après le PSG. Le désormais joueur du Dunkerque a alors avoué : « Quand on sort du PSG, on est étiqueté. On a souvent l’image d’un joueur qui n’a pas la tête sur les épaules et qui n’est pas travailleur. Malheureusement, partout où je suis passé, j’ai eu droit à ce préjugé. (...) J'ai découvert un nouveau monde en quittant le PSG ? Bien sûr que l’on découvre un autre monde. Au PSG, on est protégé et mis en avant très vite alors que l’on n’a pas forcément joué en pro. On a l’habitude de travailler dans des conditions extraordinaires, très au-dessus de la moyenne. La différence en termes d’infrastructure, l’aspect financier aussi, ce sont des choses qui peuvent être parfois perturbantes quand on quitte Paris. Mais il faut garder les pieds sur terre, avoir une faculté d’adaptation, savoir pourquoi on est là et mettre les bons ingrédients pour rebondir ».

« J’ai pris une vraie claque dans la gueule »

« À Avranches, je devais laver mes affaires à la maison et à Concarneau c’était pareil même si on était en Ligue 2. À Paris, on jouait sur des billards toute la saison, en Bretagne, à partir du mois d’octobre, les terrains en herbe ne sont plus praticables et jusqu’au printemps tu t’entraînes sur un synthétique. Le staff médical aussi : au PSG, il y a cinq ou six kinés à disposition tous les jours, même plus, tu as toute la récupération, les bains froids, les saunas. À Concarneau, il n’y a pas ça », a précisé Alec Georgen.

L'ex-joueur du PSG a également confié : « Comment j'ai vécu l'après PSG ? J’ai connu des expériences très différentes les unes des autres après le PSG, qui t’amènent à développer des capacités d’adaptation et garder les pieds sur terre. À Concarneau, une structure complètement différente avec des moyens moins importants mais où les relations humaines prédominent et les conditions de travail sont complètement différentes. J’ai aussi pu rencontrer Stéphane Le Mignan (aujourd’hui à Metz) qui m’a beaucoup appris sur le plan tactique. À Auxerre, j’ai connu pour la première fois la vie d’un vestiaire professionnel et j’ai pris une vraie claque dans la gueule, surtout quand on sort du PSG où je n’avais pas de concurrence chez les jeunes. C’est un monde complètement différent, ultra-concurrentiel, où il faut s’imposer et quand tu prends ça en pleine face, tu n’y es pas forcément préparé ».

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