Aujourd’hui titulaire indiscutable à l’OM, Valentin Rongier est passé par beaucoup d’étapes. De sa signature mouvementée à son adaptation rapide, le milieu de terrain de 27 ans raconte tout.
Quand il débarque à l’OM en 2019, Valentin Rongier arrive avec l’étiquette d’un joueur confirmé de Ligue 1,maisLe passage du FC Nantes à Marseille allait forcément être révélateur de son réel niveau. Peut-il s’adapter dans un club du haut de tableau ? La réponse est vite tombée. En peu de temps, Valentin Rongier s’impose dans le onze d’André Villas-Boas, l'entraîneur à l’époque. Aux côtés de Morgan Sanson et Boubacar Kamara, l’ancien nantais est omniprésent au milieu et contribue largement à la 2ème place de l’OM, synonyme de retour en Ligue des Champions. Des débuts exceptionnels pour celui qui rêvait de fouler la pelouse de l’Orange Vélodrome. Dans le podcast Hors Terrain d’Amazon Prime, Valentin Rongier a expliqué son ressenti juste avant de signer à l’OM : « Quand j’allais jouer au Vélodrome tous les ans avec le FC Nantes c’était déjà particulier. Quand je me suis dit ’t’as peut-être la possibilité de vivre ça toutes les deux semaines, avec ces supporters, fonce’. T’as fait ça tous ces sacrifices, c’est pour vivre ces moments-là. Forcément c’est de la pression, mais tout ça c’est avant tout une motivation ». Une signature en partie motivée par Mohamed Bouhafsi, le journaliste de France TV. « Je me souviens d’une discussion qu’on a eu… Je t’ai harcelé pour que tu ailles à l’OM, que t’allais te régaler, jouer devant 65 000 personnes », explique l’animateur du podcast et ami de Valentin Rongier.
« L’attente était interminable »
Même si tout semblait clair pour le clan Rongier, le transfert ne s’est passé comme prévu. Malgré l’accord du FC Nantes, le milieu de terrain de 27 ans a vu son président, Waldemar Kita, demander une somme plus élevée juste avant le dénouement du deal. « Je suis parti de Nantes avec mon père et mon agent en pensant que c’était quasiment fait parce que le président m’avait donné l’accord. J’avais demandé à ne pas jouer le dernier match avec Nantes parce que je savais que j’allais partir à l’OM, j’avais dit au revoir à mes coéquipiers. Les supporters l’avaient mal pris, ce que je peux comprendre. Toutes ces questions-là sont revenues. Je me suis demandé comment ça allait se passer si je devais revenir. Tu dis que tu vas signer à Marseille et tu reviens un peu bête. L’attente était interminable », raconte Valentin Rongier. Finalement, le mercato se termine et le natif de Mâcon est toujours un joueur du FC Nantes. Il aura fallu attendre quelques jours de plus pour que l’OM le recrute en tant que joker médical. Une arrivée mouvementée qui aura tenu en haleine tous les supporters olympiens, mais surtout Valentin Rongier qui a eu peur de voir son rêve tomber à l’eau…