Mercato - OM : Tout s’explique pour cet échec estival à 17M€ !
Thibault Morlain -
Journaliste
Après s’être essayé à différents sports, Thibault se tourne vers une carrière de footballeur amateur. Au moment de faire un choix entre devenir footballeur professionnel et journaliste, les qualités ont fait pencher la balance d’un côté. Le voilà désormais au sein de la rédaction du 10 Sport, après un diplôme obtenu à l’Institut International de Communication de Paris.

Cet été, Pablo Longoria a été mis en échec sur un dossier à 17M€. Intéressé par la venue de Seko Fofana à l’OM, l’Espagnol a été recalé par le joueur du RC Lens. Et pour cause… 

Malgré un recrutement XXL opéré à l’OM cet été, Pablo Longoria n’a pas connu que des réussites. En effet, le président olympien a également essuyé certains refus, à commencer par celui de Seko Fofana. Arrivé à l’été 2020 au RC Lens, l’ancien de l’Udinese avait tapé dans l’oeil de Longoria. Selon L’Equipe, l’Espagnol aurait même été jusqu’à proposé 17M€ pour recruter le joueur de Franck Haise. Toutefois, aujourd’hui, Fofana est toujours au RC Lens, où il porte fièrement le brassard de capitaine. Heureux du côté de Bollaert, l’Ivoirien n’a pas souhaité faire ses valises, préférant rester dans un environnement où il est pleinement épanoui. 

« J'aime relever les défis impossibles, je ne le regrette pas »

Malgré l’approche de l’OM, Seko Fofana est donc resté au RC Lens où il est pleinement heureux. Cela a donc joué au moment de faire un choix sur son avenir, au grand dam de Pablo Longoria et des Phocéens. Et à l’occasion d’un entretien accordé à L’Equipe, Fofana s’est d’ailleurs lâché sur sa joie d’évoluer actuellement du côté de Lens : « Signer au RC Lens ? Tout le monde n'a pas compris ce choix, mais avec ce qu'on a montré depuis l'an dernier, je suis fier des résultats. J'ai longuement réfléchi, je m'imaginais ici et pas ailleurs. Je me suis vu dans le projet, j'étais persuadé qu'en travaillant ensemble, avec une bonne mentalité, on allait réussir à avoir de bons résultats. J'aime relever les défis impossibles, je ne le regrette pas. (…) Quand j'ai vu que Lens s'intéressait à moi, j'ai vu que c'était sérieux et je ne me voyais plus qu'à Lens, nulle part ailleurs. L'Atalanta était à deux doigts de trouver un accord avec l'Udinese mais cela ne servait à rien parce que ma tête était déjà là. Je suis allé où mon coeur m'a mené. Aujourd'hui, je n'ai aucun regret. (…) Honnêtement, quand j'ai mis les pieds à la Gaillette, que nous avons discuté avec les dirigeants, j'ai eu le feeling. Ils m'ont dit des choses, cela reste entre eux et moi. Je suis loyal. Vous auriez pu me ramener n'importe quel autre club, je n'aurais pas changé d'avis. Les gens n'ont peut-être pas compris mais cela s'est fait naturellement. (…) Ce n'est pas facile de venir dans un endroit où les gens te disent : "Tu viens à Lens, qui va jouer le maintien ou redescendre..." J'ai entendu plein de choses négatives. Et depuis, pleins de vestes se sont retournées (sourires). Moi, je rigole, je souris et ils comprennent. J'avais besoin de venir ici, j'avais un défi à relever. C'était plus facile d'aller à l'Atalanta que de faire remonter le club. Deux ou trois ans en arrière, je n'aurais pas fait le choix de venir à Lens, j'aurais dit à mes agents : « Vous êtes sérieux ? » ». 

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