Juriste de Mohamed Ayachi Ajroudi, Marc Deschenaux a livré de nouvelles précisions concernant l’offre de rachat pour l’OM.
Mohamed Ayachi Ajroudi est passé à l’action pour racheter l’OM. Bien que Frank McCourt persiste à dire qu’il n’est pas vendeur, l’homme d’affaires franco-tunisien est bien décidé à arriver à ses fins. Pour cela, ce mercredi, une offre a été formulée. « M. AJROUDI et ses partenaires offrent officiellement aux actionnaires actuels de racheter le Club de l'Olympique de Marseille à leur prix d'acquisition, en reprenant toutes les dettes et dépenses relatives au fonctionnement du Club, dûment justifiées, qu'ils ont encourues depuis son acquisition », pouvait-on alors lire dans ce communiqué publié par le clan Ajroudi.
« L’offre est une formule »
Juriste de Mohamed Ayachi Ajroudi, Marc Deschenaux a été interrogé par L’Equipe du Soir ce mercredi à propos de cette offre de rachat de l’OM. Et alors qu’aucun chiffre n’a été donné, des précisions ont été demandés à ce sujet. « Si le montant n’est pas dans le communiqué, c’est aussi parce que l’offre est une formule. Il y a des choses qui peuvent varier dans une entreprise. Il n’y a pas de chiffre précis, parce qu’on ne sait pas tous les détails de la dette. Vous pouvez dire à quelqu’un : « je vais payer deux fois le chiffre d’affaires de ta boîte mais je n'ai pas tout vu du bilan ». C’est une formule, ça ne vient pas avec un chiffre qui va faire frémir les foules. Dans le cas qui nous intéresse, on voit qu’il y a des dettes, on dit qu'on est des gens professionnels dans notre domaine, on ne va pas balancer le chiffre, mais simplement donner une formule qui dit qu’on a répertorié X millions d’euros de dettes et on est prêts à vous offrir X fois le montant des dettes. Ce n’est pas qu’on veuille cacher le montant, c’est qu’on n’a pas d’informations complètes et transparentes du club. Certaines informations ne vous sont pas transmises, non pas parce que la personne n’est pas vendeuse, mais parce que des gens qui sont en conflit d’intérêt essaient de maintenir leur position », a alors expliqué le juriste d’Ajroudi.