Passé par l’OM à l’aube du projet McCourt, entre 2017 et 2019, Adil Rami a connu une fin de relation houleuse avec les dirigeants phocéens. Et s’il n’épargne pas son ancien président Jacques-Henri Eyraud, le défenseur français revoit sa position sur Rudi Garcia.
Plusieurs mois après le rachat de l’OM qui avait été acté en octobre 2016 par l’homme d’affaires américain Frank McCourt, quelques têtes d’affiche avaient été attirées par Andoni Zubizarreta pour lancer le projet sur la bonne voie. Adil Rami, recruté en juillet 2017 en provenance du FC Séville pour 6M€, faisait partie de ces éléments expérimentés qui ont d’ailleurs réussi à guider l’OM jusqu’en finale d’Europa League un an plus tard. Mais après un divorce acté avec son entraîneur de l’époque, Rudi Garcia, et le président Jacques-Henri Eyraud, Rami a été licencié par l’OM en 2019. Et l’ancien joueur de l’équipe de France lâche tout à ce sujet…
Eyraud en prend pour son grade
Dans un entretien accordé au Figaro ce mercredi, Adil Rami s’en prend notamment au président de l’OM, Jacques-Henri Eyraud, et n’y va pas de main morte à son sujet : « J’adore ce club et les gens qui le suivent, mais il y a une personne que je hais. Il a eu l’habitude de travailler avec Mickey et Dingo et il croit que c’est la même chose dans le monde du foot. Il m’a manqué de respect et les gens ne connaissent pas les vraies raisons de ma sortie avec l’OM. On pense que c’est à cause de « Fort Boyard » (il avait participé à l’émission sans l’accord du club), mais ça n’a rien à voir. Je ne peux pas en parler, mais un jour, on saura la vérité. Je suis en procès avec eux, j’ai été viré injustement et la justice fera son travail. Je suis tranquille, et comme dirait Ribéry, « je n’ai keçaquadire » (il éclate de rire) », indique Rami. Et s’il dézingue donc Eyraud, il se montre plus mesuré à l’égard de Rudi Garcia, son ancien mentor au LOSC et à l’OM.
« J’ai fait le con aussi, je lui pardonne »
Adil Rami, qui s’était montré dans un premier temps très offensif envers Rudi Garcia, fait son mea culpa et reconnaît qu’il en lui a pas facilité la tâche lors de sa deuxième saison à l’OM : « Oui, mais je l’aime bien. Je lui en veux sans lui en vouloir (rires). C’était un bon coach, on ne s’est pas aidés mutuellement lors de la deuxième saison à l’OM. Je lui pardonne car j’ai fait le con et lui aussi. Il faut que j’arrête d’être rancunier car j’ai rencontré des personnes bien pires que lui durant ma carrière. Comme « Pipeau » Inzaghi, un coach catastrophique à Milan », explique Rami. Les messages sont passés...