Démission, mise à pied… L’OM et André Villas-Boas sont entrés dans une guerre juridique. A ce sujet, Me Carlo Alberto Brusa a apporté quelques précisions.
Le 2 février dernier, la terre a tremblé du côté de l’OM. En effet, au lendemain de la clôture du marché des transferts, André Villas-Boas avait lâché une véritable bombe. Se présentant en conférence de presse, l’entraîneur portugais révélait alors qu’il s’était opposé à l’arrivée d’Olivier Ntcham et vu que ce dernier est finalement arrivée sur la Canebière, Villas-Boas avait remis sa démission à sa direction. Mais l’OM n’est pas resté les bras croisés face à cette sortie, décidant de mettre à pied le technicien de 43 ans.
La stratégie de l’OM
Pourquoi ne pas avoir accepté la démission d’André Villas-Boas et le mettre finalement à pied ? Ce jeudi, dans La Provence, Me Carlo Alberto Brusa, qui représente aujourd’hui Henri Bedimo dans son conflit face à l’OM, s’est expliqué. Il a alors confié : « L’OM veut montrer qu’il y a eu des fautes, car la démission peut être requalifiée en disant qu’il a été contrant de démissionner. On appelle ça la démission forcée. On peut saisir le conseil des prud’hommes en requalifiant la démission en licenciement. Pour montrer, dès à présent, que lui a démissionné mais que l’OM voulait procéder au licenciement, ils l’ont mis à pied pour faire comprendre qu’ils allaient entreprendre le processus de licenciement ».