André Villas-Boas mis à pied, l'Olympique de Marseille serait déjà en quête d'un entraîneur. Comme les principales pistes ne seraient effectives qu'à l'été prochain, Rolland Courbis s'est dit volontaire à l'idée d'aider le club phocéen.
André Villas-Boas n'est plus l'entraîneur de l'Olympique de Marseille. Après avoir laissé parler sa colère en conférence de presse, le Portugais a annoncé avoir déposé sa démission. Une décision impossible à concrétiser finalement, puisqu'il n'avait aucune justification qui lui permettait de décider seul de démissionner unilatéralement dans le cadre de son CDD, sans l'accord du club et sans raisons valables. Par conséquent, c'est par le biais d'un communiqué que « l’Olympique de Marseille annonce la mise à pied à titre conservatoire d’André Villas-Boas ». Une situation compliquée qui oblige désormais l'Olympique de Marseille à s'activer sur la piste d'un nouvel entraîneur. Alors que les profils de Maurizio Sarri, Lucien Favre et Rafael Benitez auraient déjà été sondés, aucun ne semble pour le moment intéressé à l'idée de rejoindre l'OM, encore moins en cours de saison. De quoi attirer un certain Rolland Courbis, ancien de multiples équipes de Ligue 1, mais surtout un véritable marseillais, qui ne serait pas contre l'idée de reprendre du service pour venir en aide à l'OM.
«Si c’est l’OM, pour filer un coup de main, c’est sûr que je réfléchirai à deux fois»
Né à Marseille, formé à l'OM où il a débuté sa carrière, avant de devenir entraîneur du club phocéen entre 1997 et 1999 avec qui il a été finaliste de la Coupe UEFA et vice-champion de France, Rolland Courbis est un véritable enfant du pays. C'est pourquoi, dans Top of the Foot, sur RMC, Courbis a ouvert la porte à l'idée de venir aider l'Olympique de Marseille à surmonter la crise actuelle s'il était appelé à cet effet et ce, pour quelques mois seulement : « Il y a des décisions qui ont été prises, mais il y a des exceptions. S’il y a 19 clubs qui m’appellent, je reste sur non. Si c’est l’OM, pour filer un coup de main, pour un service, c’est sûr que je réfléchirai à deux fois. C’est le seul endroit qui me ferait réfléchir. Les autres, non, non et non. »