Mercato : Neymar, Mbappé... Le PSG n'a jamais tremblé face au fair-play financier !
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Ancien président de la chambre d’instruction du Fair-play financier, Yves Leterme assure que le PSG travaille très bien et n'a jamais été menacé par une sanction malgré ses dépenses.

Depuis l'arrivée de QSI, le PSG a multiplié les recrutements d'envergure. Toutefois, le mercato 2017 restera sans aucun doute celui de toutes les folies. Et pour cause le club de la capitale bat largement le record du plus gros transfert de l'histoire du football en faisant sauter la clause libératoire de Neymar fixée à 222M€. Mais le PSG ne s'arrête pas en si bon chemin et veut absolument s'attacher les services de Kylian Mbappé, nouveau prodige du foot français. Et c'est chose faite le 31 août 2017. Le PSG tombe d'accord avec l'AS Monaco sur la base d'un prêt avec une obligation d'achat estimée à 180M€, bonus compris. De telles dépenses ont suscité des critiques, mais Yves Leterme, ancien président de la chambre d’instruction du Fair-play financier, assure que le PSG a respecté les règles. 

«Le retour sur investissement est énorme»

« Ce qui était soumis par le club lors des auditions nous semblait solide. Ça a été prouvé, d’ailleurs. Parce que c’est Paris, le PSG a un potentiel économique supérieur. Ce n’est pas un hasard si, parmi les grandes fortunes mondiales, beaucoup vivent de l’aura de Paris. Le parfum, le lifestyle : c’est Paris, pas Amsterdam, Liverpool ou Manchester. Il y a un bonus avec ce que représente la ville, et le PSG capitalise dessus. Je ne sais pas où ça en est, mais quand j’étais en poste, ils réalisaient à chaque fois les objectifs de recettes. On a toujours été informés en transparence. Même si on n’était pas toujours d’accord, les arguments mis en avant par Jean-Claude Blanc [directeur exécutif], un grand dirigeant, étaient crédibles. Bien plus que dans beaucoup d’autres dossiers (...) Les dirigeants parisiens soumettaient des chiffres où ils rentabilisaient la montée en puissance du club. Et ces objectifs étaient respectés. Je ne suis pas sûr non plus que ces grandes dépenses soient faites à fonds perdu. Le retour sur investissement est énorme. Même avec Lionel Messi, il n’y aura, à mon avis, pas beaucoup de pertes grâce à la rentabilisation de l’image », confie-t-il dans les colonnes du JDD.

Articles liés