Mercato - FC Nantes : Blas, Lafont… Kombouaré envoie un message cash à Kita
Axel Cornic

Présent ce jeudi en conférence de presse, avant le choc contre l’Olympique de Marseille lors de la troisième journée de Ligue 1, Antoine Kombouaré a bordé plusieurs dossiers chauds du moment. De Ludovic Blas à Alban Lafont, en passant par Moses Simon, le coach du FC Nantes a répété ne vouloir aucun départ… seulement quelques jours après la sortie de son président, Waldemar Kita.

On le sait, l’espérance de vie d’un entraineur du FC Nantes n’est jamais très longue. Ce n’est pas Antoine Kombouaré, qui a tout de même remporté la Coupe de France la saison dernière, qui fera exception. Il semble en effet y avoir quelques tensions entre lui et son président et le sujet principal concerne le mercato, puisque plusieurs cadres nantais sont annoncés sur le départ. C’est le cas de Ludovic Blas, qui pourrait rester en Ligue 1 et partir du côté du LOSC à un peu moins de deux ans de la fin de son contrat avec le FC Nantes. D’autres pourraient le suivre, puisque ces dernières semaines des indiscrétions ont fait part des envies d’ailleurs de Moses Simon mais surtout d’Alban Lafont, qui ne serait pour sa part pas convaincu par le recrutement opéré par son club.

Débuts de tensions entre Kita et Kombouaré ?

Forcément, Antoine Kombouaré ne veut pas voir ses meilleurs éléments quitter le club et il n’a pas manqué de le faire savoir, publiquement comme en interne. Interrogé sur les cas de Blas et Simon, il s’est montré plus que clair la semaine dernière, en annonçant qu’il ne voulait plus aucun départ en ce mercato estival. « Je vais être très clair avec vous. Aujourd'hui je veux zéro départ, il me faut surtout des arrivées » a lancé le coach du FC Nantes. « Blas et Simon ? Vous l'avez vu ce soir (vendredi), on n'a que quatre attaquants, avec Evann Guessand et Mostafa Mohamed, donc il faut les garder et travailler pour avoir des renforts. Oui c'est une urgence aujourd'hui, c'est très clair ». Avec sa victoire en Coupe de France, le club nantais va disputer l’Europe League et Kombouaré souhaite avoir les armes pour le faire.

« Sur le plan sportif, j'ai dit 'aucun départ'. Cela concerne Ludo mais aussi Alban Lafont ou Moses Simon »

Le ton n’a pas changé ce jeudi, puisque l’entraineur du FC Nantes a une nouvelle fois fermé la porte à tout départ, incluant Alban Lafont aux débats concernant les avenirs de Ludovic Blas et de Moses Simon. « Je ne parle que du volet sportif. Pour moi, sportivement, c'est impensable de voir Ludo (Blas) partir. Encore moins à Lille, si c'est le cas. Tout le monde m'a dit que c'était Lille. Ça, ce n'est pas un projet sportif à mon avis. Ils ont fini 10es derrière nous et surtout, ils ne font pas la Coupe d'Europe ! Il faut m'expliquer ! » s’est emporté Antoine Kombouaré. « Sur le plan sportif, j'ai dit 'aucun départ'. Cela concerne Ludo mais aussi Alban Lafont ou Moses Simon ». 

« Ludovic Blas ? Moi, je veux qu'il reste »

Difficile de ne pas y voir un lien avec le long entretien accordé à L’Equipe plus tôt cette semaine par Waldemar Kita, qui semblait beaucoup moins catégorique que son entraineur concernant les possibles départs. « On n'a pas fait partir de joueurs non plus : sur les six qui nous ont quittés, il n'y avait qu'un seul titulaire (Randal Kolo Muani parti à l'Eintracht Francfort). Parfois, les entraîneurs et les dirigeants n'ont pas la même façon de voir les choses : nous, c'est sur du long terme ; eux, c'est chaque dimanche. Mais il ne faut pas non plus dire qu'il n'y a pas de joueurs. Après, qu'ils conviennent ou pas, c'est autre chose... Aujourd'hui, on veut garder le groupe qu'on a » a expliqué le président du FC Nantes, qui avait évoqué le dossier sensible Ludovic Blas. « Le problème, c'est qu'on ne peut pas dire pendant un mois et demi qu'un joueur est libre de partir et ensuite que non parce que le joueur, lui, s'imagine ailleurs. On n'est pas des girouettes et il faut respecter certaines choses. Moi, Blas, c'est un joueur que j'aime beaucoup. C'est moi qui l'ai fait venir de Guingamp et on ne peut pas non plus laisser partir n'importe qui à quinze jours de la fin de mercato. Aujourd'hui, je dirais qu'il ne part pas. Moi, je veux qu'il reste ».

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