Mercato - Barcelone : Bartomeu avait raison sur Messi
La rédaction

Alors que Joan Laporta, candidat à la présidence du Barça, se montre très critique sur la gestion du président sortant Josep Maria Bartomeu au sujet de Messi, lui et tous les autres candidats valident en fait sa stratégie. Analyse.

Ces dernières heures, Joan Laporta s’est exprimé au sujet de ce qu’il estime être une gestion catastrophique du cas Messi par le président démissionnaire Josep Maria Bartomeu : « Si Lionel Messi est comme ça, c'est parce que le board sortant l'a bloqué, ce qui est la pire chose que vous puissiez faire à un joueur. Ma relation avec Leo est basée sur la confiance et la crédibilité. Il toujours dit : "Tout ce que vous m'avez dit, vous l’avez fait." Mais pour lui faire une proposition, je dois avoir l'autorité d'être président. Alors la proposition que je lui ferai, il sait que je la réaliserai. Il est blessé parce qu'il a été trompé et tenu pour responsable de situations qui ne lui convenaient pas. Maintenant, Bartomeu et son conseil d’administration ne sont plus là, mais il est toujours en colère. Nous voulons tous voir Leo sourire. S'il attend la proposition du nouveau président, et j'espère que ce sera moi, il sourira à nouveau ».

Tous les candidats viennent sur sa ligne stratégique

Pourtant, lorsque l’on analyse aujourd’hui froidement les positions de tous les candidats à la présidence du Barça, tous valident en fait la position de Bartomeu : à savoir qu’il n’était pas raisonnable de prolonger Messi à son niveau de salaire, et qu’il fallait désormais se tenir prêt à tourner la page si jamais l’Argentin n’acceptait pas de baisser ses tarifs. Bartomeu a très clairement été maladroit sur la forme, mais en étant le premier à émettre le message entre les lignes qu’il faudrait peut-être faire sans Messi, il a ouvert la porte à tous les autres. Sa ligne stratégique a été adoptée par tous les candidats. En fait s’il y a un reproche à faire à Bartomeu, c’est de ne pas être allé au bout de son axe stratégique en ne vendant pas Messi l’été dernier, par pure crainte électorale.

Articles liés