Mercato - ASSE : Les vérités de ce candidat au rachat de l’ASSE sur son échec !
Thibault Morlain -
Journaliste
Après s’être essayé à différents sports, Thibault se tourne vers une carrière de footballeur amateur. Au moment de faire un choix entre devenir footballeur professionnel et journaliste, les qualités ont fait pencher la balance d’un côté. Le voilà désormais au sein de la rédaction du 10 Sport, après un diplôme obtenu à l’Institut International de Communication de Paris.

Candidat au rachat de l’ASSE, Olivier Markarian a toutefois été recalé une première fois il y a quelques jours. Un échec sur lequel est revenu le principal intéressé. 

Après avoir passé de longs mois à recherche un repreneur, Roland Romeyer et Bernard Caïazzo se rapprocheraient de leur but. La vente de l’ASSE semble aujourd’hui plus proche que jamais, bien qu’il faille encore déterminer l’identité du futur patron stéphanois. Si un projet russe semble se détacher, il y a d’autres candidats en course. C’est notamment le cas d’Olivier Markarian, investisseur stéphanois et bien décidé à reprendre l’ASSE. Un projet qui n’est toutefois pas simple en témoigne la récente décision du cabinet KMPG de retoquer sa première offre. 

« Je ne suis pas un prince ni un milliardaire… »

Ce mercredi, à l’occasion d’un entretien accordé à L’Equipe, Olivier Markarian est ainsi revenu sur son premier échec concernant le rachat de l’ASSE. Recalé par KMPG, il a alors expliqué : « Vous pensez que si nous n'étions pas crédibles, il nous aurait donné accès à la data room ? Si KPMG l'a fait, c'est que l'origine et le montant de nos fonds ne souffrent d'aucune contestation. Des banques de premier rang nous ont donné les lettres de garantie sur tous les montants demandés. Pas une seule n'a été retoquée. Je ne suis pas un prince ni un milliardaire. Je suis donc moins sexy aux yeux du grand public. Mais je mérite un peu de considération. Quel était le montant de l’offre ? Elle est adaptée aux documents trouvés dans la data room. Seule une entrée en négociations exclusives permettrait un second audit complet et d'adresser ensuite une offre ferme. Hors de question de signer un chèque en blanc ». 

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