Mercato - ASSE : Cette énorme révélation sur la vente du club !
A.M.

Alors que Bernard Caïazzo et Roland Romeyer ont officiellement mis en vente l'ASSE, Mickael Terrien, économiste du sport, estime que les deux présidents des Verts n'avaient plus le choix concernant leur avenir au sein de la direction stéphanoise. 

Après plusieurs mois d'attente, Bernard Caïazzo et Roland Romeyer ont finalement accepté de mettre en vente l'AS Saint-Etienne. « Nous souhaitons ouvrir la porte à l’avenir. Ainsi, afin d'assurer la continuité et le développement de notre club, nous avons confié à une banque d'affaires réputée la mission de sélectionner le meilleur investisseur. Nous veillerons à ce que le nouvel actionnaire dispose des moyens adéquats pour faire grandir le club et perpétuer son identité. (…) Dans l'unité et la solidarité, nous voulons tourner une page pour l'intérêt de l'ASSE. Et cette nouvelle histoire s'écrira avec vous (les supporters)... Allez Les Verts », écrivaient-ils sur une lettre ouverte diffusée sur le site officiel des Verts. Il faut dire que Gaël Perdriau, maire de Saint-Etienne, mettait la pression sur le deux présidents du club du Forez afin qu'ils cèdent leurs parts. C'est désormais chose faite. Mais encore faut-il trouver un nouvel actionnaire. Chose qui ne sera pas aisée. Quoi qu'il en soit, Bernard Caïazzo et Roland Romeyer n'avaient pas vraiment le choix.

Caïazzo et Romeyer étaient dos au mur

En effet, dans une interview accordée à France TV Sports, Mickael Terrien, économiste du sport et maître de conférences à l'Université de Lille, explique que compte tenu de la situation économique, Bernard Caïazzo et Roland Romeyer étaient contraints de mettre en vente l'ASSE, étant dans l'incapacité d'apporter des fonds par eux-mêmes : « Les deux dirigeants stéphanois détonnent dans l'univers des présidents de clubs. Contrairement à la majorité des autres actionnaires en France, ils ne sont pas assis sur d'importantes mannes financières. Bernard Caïazzo et Roland Romeyer ne sont pas capables de faire face à des années de grosses difficultés économiques comme celles que l’on connaît actuellement. Ils vont être obligés de trouver des liquidités financières pour faire face à la crise sanitaire et surtout à celle des droits télé avec le fiasco Mediapro. Les deux aimeraient rester aux manettes et trouver quelqu'un d'autre encore plus minoritaire qu'eux, qui écrirait les chèques sans prendre part aux décisions. Tout le monde aimerait avoir un actionnaire minoritaire mais personne n'en trouve. La solution est donc de vendre complètement. » Il faut désormais trouver un nouvel actionnaire.

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