Cible du grand ménage de Claude Puel cet été à l’AS Saint-Étienne, Yann M’vila s’est engagé avec l’Olympiakos. Alors que son adaptation au championnat grec semble réussie, l’international français s’est exprimé sur son transfert.
L’AS Saint-Étienne a connu un été bien mouvementé. Bien décidé à rajeunir son effectif, Claude Puel a poussé vers la sortie certains profils expérimentés. Les Verts ont changé de visage, et si les résultats ont été au rendez-vous en début de saison, les jeunes pousses de l’ASSE semblent désormais engluées dans la crise. Prié de faire ses valises cet été, Yann M’vila vit quant à lui un rêve éveillé à l’Olympiakos. L’indésirable a retrouvé du temps de jeu sous les couleurs du leader du championnat grec. Dans les colonnes de L’Équipe, celui dont la relation avec Claude Puel a parfois été délicate est revenu sur son départ.
« On s’est dit ce qu’on avait à se dire »
« Si je regrette mon départ cet été ? Non, pas les conditions car ce fut dans le respect et le calme. Avec Claude Puel, on a eu une discussion d’hommes. Il m’a parlé comme j’attendais qu’il le fasse. On s’est dit ce qu’on avait à se dire, on s’est serré la main à la fin. Après, j’ai eu un petit pincement car j’étais attaché au club, j’étais proche de pas mal de joueurs, Jessy Moulin, « Debuche », Loïc Perrin, Wahbi Khazri, Romain Hamouma, « Kolo », Kévin Monnet-Paquet, les jeunes Nordin, Camara, Fofana, Saliba. Je m’entendais super bien avec le staff médical, le doc’ Tarak Bouzaabia, les préparateurs physiques. Des personnes me manquent, c’est vrai », assure Yann M'Vila.