«Ça me ferait vomir» : Le Qatar prêt à quitter Paris, il enrage
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Alors que les relations sont compliquées avec la mairie de Paris au sujet du Parc des Princes, le PSG devait déposer ce jeudi un dossier pour le rachat du Stade de France. Une piste qui ne fait pas l’unanimité. Jérôme Alonzo ne mâche pas ses mots en évoquant un possible mouvement de son ancien club vers Saint-Denis.

Désireux d’avoir un stade digne de son nouveau statut dans le football mondial, le PSG étudie plusieurs options pour l’avenir, alors que le bras de fer avec la mairie de Paris persiste. Comme elle l’a réaffirmé ce jeudi, Anne Hidalgo n’a pas l’intention de céder le Parc des Princes aux propriétaires qataris du club de la capitale, qui envisagent très clairement de déménager.

Le PSG candidat au rachat du Stade de France

Outre la création d’une nouvelle enceinte, le PSG songe à disputer ses rencontres à domicile au Stade de France. Un dossier devait être déposé avant 12h, ce jeudi 27 avril, pour se porter candidat au rachat de l’enceinte située en Seine Saint-Denis. Une piste qui ne fait pas du tout l’unanimité.

« Si Paris devait quitter le Parc, une partie de moi s’écroulerait »

De nombreux supporters et anciens du club sont montés au créneau pour contester un déménagement du côté du Stade de France. C’est notamment le cas de Jérôme Alonzo. « C’est simple, cela me ferait vomir de voir Paris jouer au Stade de France, peste l’ancien portier du PSG dans Le Parisien. Le Parc, c’est ma vie. J’ai une histoire d’enfance et d’homme avant même de joueur ici. Mon père, Pierre, y a travaillé et a créé le centre de formation. Cette histoire remue des choses extrêmement personnelles en moi. Quand j’ai signé ici en 2001, ce n’était pas pour l’argent. Surtout d’ailleurs quand je me souviens du chiffre (sourire). C’était pour évoluer sur cette pelouse. Si Paris devait quitter le Parc, une partie de moi s’écroulerait. Vous appellerez cela toujours le PSG. Mais ce ne serait plus mon PSG… »

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