Après la défaite des Bleus contre la Croatie en Ligue des nations, Didier Deschamps a donné une interview au Figaro. Le sélectionneur des Bleus a réagi aux propos de Luis Enrique sur la baisse de salaire en échange du silence médiatique. L'entraîneur du PSG affirmait pouvoir vivre avec 30 % de salaire en moins. Et Deschamps ?
Alors que l’équipe de France a perdu son match aller contre la Croatie, en quart de finale de la Ligue des Nations (2-0), Didier Deschamps a livré une longue interview pour Le Figaro, dans laquelle il aborde de nombreux sujets, et pas seulement l’équipe de France. Le sélectionneur des Bleus a, à plusieurs reprises, été lié au PSG pour son après-carrière en Bleus, et DD a dû répondre à une question évoquant Luis Enrique et sa fameuse déclaration à propos d’une baisse de salaire de 30 % en échange de ne plus parler à la presse. Deschamps est-il dans le même camp que l'entraîneur du PSG ?
«Je vivrais très bien avec 30 % de salaire en moins»
«Non. Même si je vivrais très bien avec 30 % de salaire en moins, je considère que cela fait partie de ma fonction.» explique dans un premier temps Didier Deschamps. «Malgré tout, je trouve que l'on arrive à certaines dérives. Je garderai comme souvenir marquant cette conférence de presse à l'Euro, la veille d'un match (France-Portugal), où, sur neuf questions, j’en ai huit qui concernent la politique (les élections législatives). Ce jour-là, je me suis demandé comment on en était arrivé là. Je peux comprendre qu'il y en ait une, mais on a un quart de finale à jouer ».
Le coup de gueule de Deschamps
«J'ai toujours gardé la même position sur ce plan, j'ai mes propres opinions, mais en tant que sélectionneur, je ne suis pas là pour donner mon avis sur la politique ou autre. Ouah ! Le contexte était particulier. On nous en demande toujours plus. C'est toujours pareil, si on ne parle pas, on nous le reproche et si on parle, on dit que ce n'est pas légitime. Et aujourd'hui, c'est souvent la minorité qui est la plus expressive. Ce jour-là, cela a dérapé un peu», ajoute Didier Deschamps, toujours pour Le Figaro.