Sujet sensible au PSG, un joueur intervient !
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Au lendemain de la défaite du PSG face à l’Atlético de Madrid (1-2), Luis Enrique continue d’être pointé du doigt pour son schéma de jeu et l’absence d’un véritable avant-centre dans le onze de départ. Alors que l’entraîneur espagnol n’a pas échappé au sujet en conférence de presse, Vitinha a également été interrogé.

Alors que la victoire était nécessaire pour se relancer au classement, le PSG a craqué dans les dernières secondes, s’inclinant face à l’Atlético de Madrid (1-2) malgré l’ouverture du score parisienne de Warren Zaïre-Emery dès la 14e minute. Le club de la capitale a pourtant eu l’occasion d’aggraver le score mais a (encore) manqué de réalisme, le tout sans véritable avant-centre. Depuis le début de la saison, Luis Enrique privilégie l’utilisation d’un faux 9 avec Marco Asensio, choisi mercredi, ou encore Kang-in Lee voire Ousmane Dembélé.

« Nous avons eu des occasions, sans marquer… »

Interrogé après la défaite sur la position de son entraîneur et si le scénario aurait pu être différent avec un avant-centre de métier, Vitinha a répondu, au micro de Canal+. « On ne sait jamais (il se répète). C’est notre plan de jeu. Nous pouvons nous améliorer. Nous devons garder plus la tête froide. Nous avons eu des occasions, sans marquer… encore une fois. Prendre un but comme ça, c’est vraiment dur », confie le milieu portugais, rapporté par CulturePSG.

« Un attaquant ? Apporte-le moi si tu l’as »

En conférence de presse, Luis Enrique n’a pas échappé non plus à ce sujet. « Un attaquant ? Apporte-le moi si tu l’as, a répondu l’entraîneur du PSG. Cet attaquant, d’où le sors-je ? C’est la Ligue des champions. Je suis fidèle à mes idées. Le jour où je me raterai totalement dans le football, je le ferai avec mes idées, pas celle d’un journaliste, d’un autre entraîneur, ou de quelqu’un d’autre. Je suis toujours fidèle à mes idées. Je n’ai aucun doute que nous sommes sur le bon chemin, malgré cette série incroyable et inédite. Le football ne récompense pas les occasions, mais les buts. Nous en sommes conscients et devons faire mieux, moi le premier ».

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