Ce jeudi, lors de son passage dans l’émission de Jérôme Rothen sur RMC, Nasser Al-Khelaïfi a évoqué le départ du PSG du Parc des Princes, faisant de cela une question de vie ou de mort compte tenu de la non-volonté d’Anne Hidalgo de vendre le stade. Une déclaration avec laquelle n’est clairement pas d’accord Daniel Riolo. Ce dernier n’a pas hésité à exposer le mensonge du président du PSG.
D’ici quelques années, le PSG évoluera-t-il encore au Parc des Princes ? Se heurtant au refus de la Mairie de Paris de vendre le stade, Nasser Al-Khelaïfi est prêt à ce que le club de la capitale s’en aille et évolue dans son stade qui pourrait prochainement sortir de terre. « La question du stade ? J'aime beaucoup le Parc, tout le monde l'aime. Si j'écoute mon coeur, on ne part pas. Mais tout le monde en Europe a des stades de 80000, 90000 places... On en a besoin, sinon on est morts. Une question de vie ou de mort ? Oui. On est en France, mais aussi en Europe. La ville ne nous laisse pas le choix », a annoncé ce jeudi Al-Khelaïfi.
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— le10sport (@le10sport) November 20, 2024
« Evidemment, ce qu’il dit est faux »
A l’occasion de L’After Foot, Daniel Riolo a répondu à Nasser Al-Khelaïfi. Il a alors exposé le mensonge du président du PSG, assurant : « Evidemment, ce qu’il dit est faux, ce n’est pas une question de vie ou de mort. S’ils ont planté les droits TV, c’est de leur faute à eux tous. Quand il dit vie ou de mort, c’est que en gros, il lui faut l’entrée d’argent par le ticketing et par ce que peut apporter un grand stade. Déjà il n’avait pas à bousiller un des ponts d’entrée d’argent pour viser celui-là. S’il s’est embrouillé avec la mairie de Paris, c’est lui. Il y avait un plan pour faire des travaux, il existe encore ».
« Ça ne sert rien d’aller mettre un pressing de malade »
Daniel Riolo a ensuite poursuivi concernant les propos de Nasser Al-Khelaïfi : « Et surtout, surtout, surtout, il y a beaucoup de supporters historiques qui en ont un peu marre, il va se brouiller définitivement avec une base. Quand tu te brouilles avec une base, pour aller reconstruire une autre base et viser 60 000 ou 70 000 personnes dans un stade, mais comment tu vas remplir ton stade que tu vas aller construire à 20-30 bornes de Paris où tu n’as pas encore le terrain, où tu n’as pas encore les routes, les transports. Il n’y a rien qui va dans ce qu’il dit. S’il y a un calcul pour mettre la pression sur la maire de Paris, ça ne marche plus. En 2026, politiquement, les portes peuvent s’ouvrir. Donc ça ne sert rien d’aller mettre un pressing de malade puisqu’Anne Hidalgo, a priori, va passer la main. Ça ne sert à rien d’aller faire ça. Les travaux, le nouveau stade, les routes pour y aller, les transports, rien ne dit que tu remplis le grand stade. Il y a une base de gens qui n’iront plus. Tout ça n’a aucun sens ».