PSG : La décision historique du Qatar «va coûter très cher»
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

L'annonce de Nasser Al-Khelaïfi a fait l'effet d'une bombe. Et pour cause, en réponse à la récente sortie d'Anne Hidalgo, le président du PSG a assuré que son intention de quitter le Parc des Princes. Une situation qui met dans l'embarras le Maire du XVIe arrondissement de Paris, Jérémy Redler, qui craint que cela plombe économiquement la Ville.

C'est un dossier qui traîne depuis plusieurs mois. Bien décidé à devenir propriétaire de son stade, le PSG tente de racheter le Parc des Princes, mais se heurte à la fermeté de la Ville de Paris. D'ailleurs, Anne Hidalgo a clos ce feuilleton avec fermeté ces derniers jours. « J’aime le foot, j’aime mon équipe. Je le répète : nous sommes prêts à étudier et accompagner des transformations du Parc. Je le redis aussi aujourd’hui et une bonne fois pour toutes : il n’y aura pas de vente du Parc des Princes, c’est le patrimoine des Parisiennes et des Parisiens. Le sujet est clos », assurait ainsi la Maire de Paris.

Le PSG au Parc, «c'est fini» selon Al-Khelaïfi

Une sortie qui n'a pas été du tout du goût de Nasser Al-Khelaïfi qui annonce tout son simplement son intention de quitter la mythique enceinte du PSG. « C’est trop facile de dire maintenant que le stade n'est plus à vendre. On sait ce que l'ont veut, on a gâché des années à vouloir acheter le Parc. C'est fini maintenant, on veut bouger du Parc ! », lançait le président parisien. Une situation problématique, notamment au sein de l'opposition à la Mairie de Paris. Maire Les Républicains du XVIe arrondissement de la capitale, celui du Parc des Princes, Jérémy Redler ne cache pas son inquiétude.

«Ce départ risque de coûter très cher à la Ville»

« Je découvre avec regret les déclarations du président du PSG. Aussi bien pour la Ville que pour le PSG. Le vœu voté en Conseil était très maladroit, d’où notre abstention, rappelle l’élu. Maladroit car il ferme une porte, la vente, avant même que les discussions ne soient rouvertes. Comment discuter dans ces conditions ? », s'interroge-t-il auprès du Parisien, avant d'afficher sa crainte sur le plan économique. « Comment va-t-on entretenir ce lieu. Ce n’est évidemment pas un club amateur qui va l’occuper, ni des scolaires… Ce départ risque de coûter très cher à la Ville. Et de plomber l’attractivité de tout un quartier », ajoute Jérémy Redler.

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