On en plaindrait presque raymond
La rédaction

Le JDD, dans son édition du jour, a rendu public les salaires des coaches de Ligue 1. Claude Puel est le grand gagnant? relativisant par la même la polémique Domenech.

A Lyon, on sait être généreux. Claude Puel, bien que décrié, y compris par ses propres joueurs, pour la « faillite » à Lyon d'un système qui avait si bien marché à Lille, n'en est pas moins grassement rétribué. Le coach rhodanien pointe en effet à la première place du classement établi par le JDD, concernant les salaires des entraîneurs de Ligue 1. Avec 250000 euros bruts, l'ancien boss lillois devance sans grande surprise le Marseillais Didier Deschamps et le Bordelais Laurent Blanc. La première surprise de ce classement réside dans la 4e place d'Alain Perrin. Certes, les titres remportés avec l'OL et son expérience étrangère plaide pour lui, mais le coach des Verts ne peut pas vraiment se vanter de rendre sur le terrain ce qu'il empoche sur son bulletin de paie. D'ailleurs, n'est-ce pas là une raison qui empêcherait les dirigeants des Verts de s'en séparer, cela pouvant s'avérer très coûteux. Les tout petits émoluments de Laurent Guyot (17 728 euros) et la 7e place du Nancéien Pablo Correa sont également à souligner. Néanmoins, ces chiffres permettent surtout de remettre en une intéressante perspective la « polémique Domenech ». Accusé d'avoir touché une prime « indécente » de plus de 800000 euros versée sur deux ans, on se rend finalement compte que cette prime ne correspond qu'à quatre mois de salaire d'un Claude Puel. Encore plus amusant. En cumulant le salaire du sélectionneur des Bleus (40000 euros bruts) avec sa prime, les émoluments de Raymond dépassent « tout juste » les 70000 euros. Soit quelques milliers de plus que le salaire moyen des entraîneurs de Ligue 1. En y réfléchissant un peu, cette polémique avait-elle donc vraiment un sens ?