Pau Lopez avait la mine des mauvais jours en zone mixte ce mercredi soir, après la défaite de son équipe face au Stade de Reims (1-0). Face aux journalistes, le gardien de l'OM n'a pas hésité à tacler ses coéquipiers. Il espère que son équipe relèvera la tête face au Havre dimanche prochain.
La colère était grande dans le vestiaire marseillais après le match face au Stade de Reims. Ce mercredi soir, l'OM avait l'occasion de se rapprocher de la sixième place, qualificative pour la Ligue Europa Conférence. Mais une nouvelle fois, la formation phocéenne s'est retrouvée en difficulté à l'extérieur. Une constante cette saison. En zone mixte, Pau Lopez n'a pas caché sa colère. Le portier de l'OM a pointé du doigt l'attitude de ses partenaires.
C'est la galère après son transfert à l'OM ! https://t.co/PGOJ4kA9FI pic.twitter.com/sUOSrPrsWe
— le10sport (@le10sport) May 14, 2024
« On a un groupe qui n'a pas d'ambition »
« On a eu trois entraîneurs différents. Alors, il y a quelque chose qui ne fonctionne pas quand tu as eu trois entraîneurs différents et que les résultats sont toujours les mêmes. Au début, on avait Marcelino, puis on a trouvé un entraîneur qui voulait jouer un peu plus. Mais ensuite, on a eu Gasset, on a joué cinq matchs de bon niveau, puis on a arrêté de jouer. Il a manqué d'ambition. On a un groupe qui n'a pas d'ambition, il faut le dire, c'est la vérité » a confié Pau Lopez dans des propos rapportés par Le Phocéen.
Pau Lopez réclame une prise de conscience
Le portier espère une prise de conscience avant le dernier match face au Havre dimanche. « Il faut essayer de gagner à Le Havre, au moins montrer un peu plus de courage. Et comme je vous l'ai dit, ensuite, il faut attendre l'entraîneur qui va arriver et voir ce que le club décidera. Parce que pour le club, c'est compliqué sans jouer en Coupe d'Europe, surtout économiquement. Alors, il faut assumer ce qui va se passer dans le club. Ensuite, penser à la saison prochaine, parce qu'on a montré cette saison qu'on n'avait pas le niveau » a-t-il déclaré. Une victoire est nécessaire pour croire encore à l'Europe.