OM : Salaire, crédit... Dugarry dégomme Payet !
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Alors que Dimitri Payet a justifié son refus de baisser son salaire par des « crédits importants à honorer », Christophe Dugarry est sorti de ses gonds en évoquant la déclaration du milieu de l'OM.

La baisse des salaires en cette période sanitaire est un sujet sensible à l'OM. Plusieurs joueurs voient d'un mauvais œil cette diminution de leurs revenus, à l'image de Dimitri Payet, qui a expliqué ce week-end avoir « des crédits importants à honorer » et « des engagements à tenir ». Au moment de revenir sur cette déclaration ce lundi dans son émission sur RMC, ChristopheDugarry s'est dit choqué par l'attitude du milieu offensif. « Sur le fond, sincèrement, chacun voit midi à sa porte. Que Dimitri Payet n'ait pas envie de baisser son salaire et que peut-être il ait le sentiment que son club cherche à gommer les conneries faites par le passé, je peux le comprendre. C'est son choix. Mais comment tu peux expliquer ton refus de baisser ton salaire, qui est acceptable, en expliquant que tu as des crédits à rembourser? Tu ne peux pas dire ça. On se demande sur quelle planète ils vivent les mecs et comment tu peux être aussi détaché du monde dans lequel tu vis.Tu te rends compte de ce que les gens qui viennent de te voir jouer au stade vont penser de toi, ce qu'ils vont dire de ton caractère et de ta mentalité? C'est tout simplement ahurissant de pouvoir avoir un tel raisonnement et de le dire. À la rigueur, tu le penses, reste avec ta connerie dans ton salon. Mais ne sors pas un truc comme ça. C'est ahurissant de se regarder autant le nombril et d'en avoir autant rien à faire du monde qui t'entoure et des difficultés du quotidien », confie Dugarry.

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