Nommé au pied levé sur le banc de l'OM afin d'assurer l'intérim suite à la démission soudaine de Marcelino, actée la semaine passée, Jacques Abardonado compose donc avec les moyens du bord. Et José Anigo regrette qu'il ne soit pas davantage entouré dans sa mission.
Suite à la crise entre la direction de l'OM et les supporters et des menaces qui avaient été proférées en réunion, Marcelino avait décidé de quitter son poste d'entraîneur après seulement cinq journées de championnat. JacquesAbardonado, qui était alors son adjoint, a donc été nommé sur le banc de l'OM pour assurer l'intérim, et il reste sur un match nul contre l'Ajax Amsterdam (3-3) et une lourde défaite concédée sur la pelouse du PSG (4-0).
L’OM perd son entraîneur, c’est la panique en interne https://t.co/SuPTJkenup pic.twitter.com/c9DMDJ0bB0
— le10sport (@le10sport) September 21, 2023
Anigo estime qu'Abardonado n'est pas épaulé
Interrogé par La Provence, José Anigo lâche ses vérités sur la périlleuse mission d'Abardonado et se permet quelques remarques : « Pancho est certainement intéressant et a plein de choses à donner, mais regardez son staff, il part dans une aventure et dans un club comme l’OM, un peu seul là-dedans. Marcelino est venu avec un staff, avec des gens sur qui il s’est appuyé, avec qui il a échangé. Je pense que, pour aider Pancho, ce qu’ils auraient pu faire, c’est lui donner la possibilité de construire un staff, même si c’est ponctuel », estime l'ancien entraîneur et dirigeant de l'OM.
« C’est compliqué, très dur »
Anigo poursuit : « Qu'il puisse s'appuyer sur des personnes ayant plus d'expérience. Peut-être que cela lui aurait permis de démarrer autrement. Qui sont ses analystes ? Quel est son préparateur physique ? Qui est son adjoint ? Qui sont les gens qui l’entourent ? C’est compliqué, très dur. C’est bien pour ça que tous les entraîneurs viennent à l’OM avec un staff élargi ». Reste à savoir combien de temps durera cet intérim et avant que l'OM ne nomme un nouvel entraîneur.