Alors qu'aucun club français n'est pour l'instant prévu pour disputer la Super Ligue, l'économiste Vincent Chaudel estime que ce serait pourtant une incroyable opportunité pour l'OM.
Le Real Madrid, le FC Barcelone, l’Atlético de Madrid, Manchester United, Arsenal, Chelsea, Liverpool, Manchester City, Tottenham, la Juventus, l’AC Milan et l’Inter. Voilà la liste des 12 clubs fondateurs de la Super Ligue. Une liste sur laquelle ne figure aucun club français puisque le PSG a refusé d'y participer. L'OL, par le biais de Jean-Michel Aulas, a également affiché sa ferme opposition à ce projet. Quid de l'OM. Mais pour l'économiste Vincent Chaudel, de l'Observatoire du Sport-Business, Frank McCourt aurait du mal à refuser s'il était invité.
«Ce serait l'assurance d'avoir un gros club avec de très gros moyens»
« Concernant les gros clubs français comme l'OM ou Lyon, ils gagneraient à montrer un intérêt pour le projet, à mon sens. Je pense qu'en France, il y a de la place pour le PSG + un autre club dans cette compétition. L'OM a du retard sur le plan sportif européen, mais vu que la réflexion ne se ferait pas sur l'indice UEFA du moment, il aurait sa place en terme d'audiences nationales et internationales. La preuve, on parle d'un club comme Newcastle pour intégrer cette Super League car il dispose d'une grosse notoriété en Angleterre. Sans parler d'éthique, il faut quand même savoir que si l'OM s'embarquait dans cette aventure, ce serait l'assurance d'avoir un gros club avec de très gros moyens pour recruter et de très grosses audiences. Imaginez qu'on évoque quand même 350 M€ par an garantis pour les participants. Il y a quand même de quoi réfléchir, car c'est plus de deux fois le budget global de cette saison. Encore une fois, je ne parle pas de l'aspect moral de ce bouleversement, mais un OM à l'intérieur de cette Super League prendrait une autre dimension », assure-t-il au Phocéen.