Le clash Alaphilippe - Marion Rousse, «j’ai été trop loin»
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

Le ton est monté entre Julian Alpahilippe et Patrick Léfèvere. Le légendaire dirigeant de la Quick-Step avait taclé son coureur, coupable selon lui d'adopter un comportement non professionnel dans sa vie privée. Aujourd'hui à la retraite, le Belge est revenu sur ses propos, justifiant cette attaque qui avait irrité Marion Rousse.

Julian Alaphilippe n’a a été épargné lors de sa dernière année chez la Quick-Step. En difficulté depuis deux ans, l’ancien champion du monde avait été taclé par son dirigeant. « Je pense que chez lui, il y a trop de fêtes et d’alcool. Il est sérieusement sous le charme de Marion. Peut-être trop » avait confié Patrick Léfèvere. Ces propos avait alors ulcéré la compagne d’Alaphilippe. « Inadmissible de s'attaquer à notre vie privée » avait déclaré Marion Rousse.

Lefévère revient sur ce clash

Aujourd’hui retraité, Lefévère est revenu sur cette affaire. « J’ai peut-être été un peu trop loin, mais c’était la vérité. Julian était très bien payé, vraiment très bien. Alors je pense que si on n’a pas été performant pendant deux ans et qu’on sait ce qui se passe en dehors de la course, il faut en parler » a confié le patron belge.

La menace de Lefévère

Selon Lefévère, ses attaques étaient justifiées par la mauvaise forme du Français. « J’ai alors exigé que sa femme et son manager viennent. Je leur ai dit : si ça se reproduit, je te colle au mur. Il a fait de son mieux après ça, mais ça n’a pas marché. À l’époque, j’ai dit à son manager : je ne suis pas idiot, on discute. Je lui propose un contrat d’un an de plus, mais ensuite il faudra baisser le prix. Il n’a pas voulu, et là, ça s’arrête. Attention, j’étais aussi fan de Julian. Je l’ai découvert grâce à Johan Molly et je l’ai vu progresser en tant que coureur. Ensuite, on lui a offert un contrat de trois ans pour une somme importante. À l’époque, il valait le coup, vu ses performances. Seulement, ça n’a plus fonctionné » a-t-il lâché lors du podcast Speed On Wheels.

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