Robin Leproux a annoncé plusieurs mesures suite aux graves débordements intervenus dimanche dans le cadre du clasico. Mais le président du PSG sait que ses actions sont limitées et attend une réaction des pouvoirs publics.
Le visage grave, le ton parfois étreint par l’émotion, Robin Leproux s’est présenté ce matin à la presse pour réagir aux événements survenus dimanche soir. Le président du PSG a fait trois annonces : la suppression, probablement jusqu’à la fin de la saison, des déplacements officiels des supporters, aucun appel en cas de huis-clos imposé au Parc des Princes et la fermeture des locaux de supporters dans l’enceinte du stade parisien.
«Je ne veux pas rejeter la faute sur d’autres, j’en prends une partie. Mais que l’on comprenne tout ce que le PSG a fait, qui est absolument exemplaire. Je ne vois pas ce que l’on peut faire de plus ou de mieux. Si jamais on a oublié quelque chose qu’on nous le dise. Je ne veux pas que l’on stigmatise tous les supporters du PSG et le club lui-même alors qu’il fait son maximum», a-t-il martelé.
«Il faut que chacun fasse le maximum dans son rôle. Le PSG ne peut se transformer en policier à l’extérieur du stade. Et il ne le doit pas», a-t-il poursuivi comme pour déplacer le débat vers les autorités. «Le PSG ne peut pas s’en sorti seul. On a tous une responsabilité. On n’est pas au moment des récupérations politiques. J’attends une aide.» Le discours de Leproux est clair : il faut multiplier les interdictions de stade et les sanctions judiciaires afin de vider le Parc des Princes de ces bandes violentes. Il attend donc des réponses de ses entretiens à venir ce mardi au Ministère de l'Intérieur (18h) puis demain à la Préfécture (14h30).