Jimmy Briand : « J’aime beaucoup ce que fait le RC Lens »
Alexis Bernard -
Rédacteur en chef
Footballeur presque raté, j’ai choisi le journalisme car c’est l’unique profession qui permet de critiquer ceux qui ont réussi. Après avoir réalisé mon rêve de disputer la Coupe du Monde 2010 (en tribune de presse), je vis de ma passion avec le mercato et les grands événements sportifs comme deuxième famille.

Parrain de l'opération « Make a wish, Create a smile », Jimmy Briand tente de collecter des fonds pour réaliser les rêves d’enfants malades. Une noble cause qui fait partie de sa nouvelle vie. Retraité des terrains depuis septembre dernier, à 37 ans, l’ancien buteur de Ligue 1 jongle désormais entre un rôle de consultant pour Prime Vidéo et une carrière d’entraîneur qu’il tente de construire, pas à pas. Interview.

Jimmy, vous êtes le parrain de l’opération « Make a wish, Create a smile ». Expliquez-nous-en quoi ça consiste et pourquoi ça vous tient à cœur d’y prendre part ?
Durant toute ma carrière, j'ai toujours été sensible aux appels des associations. C’est une association qui s'occupe de suivre des projets associatifs et j'ai trouvé le concept de vendre des ballons de football assez sympa puisque c'est assez parlant pour moi. L'objectif, derrière cela, est de collecter des fonds pour réaliser le rêve d'enfants malades, c'est naturellement que j'ai accepté. J'avais mis un terme à ma carrière et donc j'avais plus de temps libre et j'ai pu participer du début à la fin à ce projet. Ça me tenait à cœur de représenter l'association « Make a wish, create a smile » avec l'agence Sifflote.
 
Vous avez sollicité des amis pour prendre part à un match de gala qui aura lieu le 22 mai, à Bordeaux (Paul Baysse, Rio Mavuba, Pierre Ducasse, Benoît Cheyrou…). L’occasion de donner encore plus d’ampleur au projet et de sensibiliser le grand public à cette noble cause ?
L'objectif était d'organiser un match de gala à Bordeaux avec des anciens joueurs et des célébrités mais aussi de pouvoir faire venir du monde et récolter des fonds pour les enfants. Avoir à la fois du spectacle mais aussi pour la bonne cause. Je remercie l'ensemble des participants et j'encourage tout le monde à venir le 22 mai pour ce match à Bordeaux.

Racontez-nous un peu en quoi consiste votre vie depuis que vous avez raccroché ? Dans quelle nouvelle vie vous souhaitez aller : dans le foot, agent, dirigeant, entraîneur ? On vous a vu aussi endosser le costume de consultant ces derniers temps ?
(Rires) Effectivement, je suis consultant chez Prime Vidéo pour les matchs de Ligue 1. En parallèle, je prépare mes diplômes d'entraîneur, j'ai d'ailleurs obtenu quelques diplômes dans le domaine. C'est dans une carrière d'éducateur et d'entraîneur que je souhaiterais me lancer. Le rôle de consultant me permet d'analyser des matchs, c'est important quand on est coach. Pour résumer, mes journées sont principalement du coaching dans la région de Bordeaux et les week-end j'analyse les matchs de Ligue 1 en tant que consultant.

« Bordeaux ? J'ai des amis dans l'équipe qui me confirment que ça se passe bien au sein du groupe »

Vous gardez un œil sur la Ligue 1. En dehors du PSG, quels sont les joueurs qui retiennent votre attention cette saison et pourquoi ?
J’aime beaucoup ce que fait le RC Lens, je trouve qu'ils font un travail cohérent avec Franck Haise depuis plusieurs années. Dans cette équipe, on retrouve de bons joueurs comme Loïs Openda. C'est vrai que je suis la Ligue 1, mais c'est particulièrement les attaquants que j'affectionne. Ce que peut proposer un Loïs Openda (RC Lens) ça me plait beaucoup ou même un Folarin Balogun (Reims). Il y a beaucoup d'attaquants qui ont brillé à l'image de Jonathan David (Lille) mais aussi, la confirmation du retour d'Alexandre Lacazette (Olympique Lyonnais). C'est plaisant de voir autant d'attaquants marquer beaucoup de buts.
 
Une dernière question, les Girondins de Bordeaux, votre ancien club, qui est en train de batailler pour retrouver la Ligue 1 ?
Je ne vous cache pas que du fait de mon calendrier, je n'ai pas pu les suivre beaucoup dernièrement que ce soit au stade ou à la télévision. J'ai des amis dans l'équipe qui me confirment que ça se passe bien au sein du groupe. Je leur souhaite bon courage, j'espère vraiment qu'ils vont monter parce qu'on a besoin d'avoir une Ligue 1 avec les Girondins de Bordeaux. On est dans le sprint final, je croise les doigts pour eux et je leur souhaite le meilleur.

Par Yanni Abdelli