Une tradition historique tuée par le FC Nantes
Thibault Morlain -
Journaliste
Après s’être essayé à différents sports, Thibault se tourne vers une carrière de footballeur amateur. Au moment de faire un choix entre devenir footballeur professionnel et journaliste, les qualités ont fait pencher la balance d’un côté. Le voilà désormais au sein de la rédaction du 10 Sport, après un diplôme obtenu à l’Institut International de Communication de Paris.

Quelques jours avant Noël, le FC Nantes et Waldemar Kita n'ont souhaité faire aucun cadeau à Drancy en Coupe de France. Alors qu'il est de tradition de laisser sa part des recettes à un club inférieur dans cette compétition, les Canaris en ont donc décidé autrement. Au grand dam de Toufik Belkhous, élu du district 93, qui regrette que cette tradition ne soit pas perpetuée.

La Coupe de France est l'occasion pour des joueurs amateurs de se frotter aux plus grands noms du football français. Evoluant en N3, Drancy a ainsi affronté le FC Nantes, le 21 décembre dernier. Une rencontre qui s'est soldée par une défaite pour le club du 93 (0-4). Mais au-delà de ce résultat, c'est un geste de Waldemar Kita qui ne passe pas côté drancéen. En effet, le boss du FC Nantes n'a pas voulu respecter la tradition, qui est de laisser sa part des recettes au plus petit club. De quoi faire polémique.

« Il tue la magie de la Coupe de France »

Pour So Foot, Toufik Belkhous, élu du district 93, a alors regretté que le FC Nantes ne respecte pas cette tradition en Coupe de France. Il a alors fait savoir : « En fait, il tue la magie de la Coupe de France. Avec mon club d’Aubervilliers, on avait laissé notre recette à un club de R3. Drancy avait fait la même chose au tour précédent. Ce que je veux dire, c’est que cette tradition on l’applique nous-même quand on rencontre des clubs de division inférieure, parce qu’on connait les problématiques d’un club au quotidien. Bien sûr qu’on aurait aimé que ce geste soit perpétué, on sait en plus qu’il est coutumier du fait ».

« La Coupe de France est vraiment une bouffée d’oxygène pour les clubs »

« Ce qu’on veut mettre en lumière derrière ça, c’est que la Coupe de France est vraiment une bouffée d’oxygène pour les clubs. Au-delà même des clubs, pour les familles, les spectateurs, c’est une fête populaire, de véritables célébrations, comme à Bobigny face à Angers ou à Drancy, où les organismes ont assuré la réception professionnellement et qualitativement », a ensuite ajouté Toufik Belkhous.

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