Pour sa dernière année comme catcheur, avant une retraite bien méritée, John Cena va retrouver samedi soir un rendez-vous qu’il connaît parfaitement : le Royal Rumble. En janvier 2008, John Cena avait fait sensation en revenant lors de ce rendez-vous emblématique de la WWE après une grave blessure. Un exploit rendu possible grâce à un programme de réhabilitation intensif.
C’est l’un des événements les plus attendus de l’année pour les fans de catch. Le Royal Rumble est généralement propice aux arrivées surprises et autres retours de talents très appréciés du public comme ce fut le cas en janvier 2008. Il y a dix-sept ans, John Cena faisait sensation dans la mythique salle du Madison Square Garden de New York en apparaissant à la 30e et dernière position du rendez-vous mythique de la WWE.
🎙️🗣️ « C’est John Cena ! »
— Bernard Colas (@BernardCls) January 27, 2025
A-t-on connu plus iconique comme moment au #RoyalRumble que le retour du Champ en 30e position, moins de quatre mois après une déchirure du muscle pectoral 💪🏼
🔙 Il y a 17 ans, le 27 janvier 2008, au Madison Square Gardenpic.twitter.com/BNrE8X5flm
« Je faisais de la kinésithérapie trois fois par jour »
Victime d’une déchirure du muscle pectoral en octobre 2007, John Cena entama une course contre la montre afin de revenir à temps pour WrestleMania 24 en mars. Un objectif brillamment rempli puisque The Champ fut opérationnel dès le 27 janvier pour le Royal Rumble qu’il remporta, le résultat d’un travail intensif avec des spécialistes. « Je respecte totalement James Andrews, qui a pratiqué l'opération, et Kevin Wilkin, qui m'a aidé avec la physiothérapie. Ils doivent établir un calendrier réaliste pour leur travail. Et ce calendrier est basé sur l'idée que vous devez faire de la kinésithérapie trois fois par semaine. Je faisais de la kinésithérapie trois fois par jour, s’était remémoré Cena au cours d’un entretien avec Chris Van Vliet l'année dernière. J'ai déménagé à Birmingham et mon objectif, en tant que professionnel, était de retourner sur le terrain en toute sécurité. »
« J'étais comme un Terminator de la physiothérapie »
« Comme j'en ai fait beaucoup, six jours par semaine, vous guérissez. La raison pour laquelle on parle de six mois pour guérir une déchirure du muscle pectoral est que de nombreuses personnes qui se blessent le font peut-être pendant un sport récréatif, ou peut-être que ce sont des étudiants-athlètes, ou qu'elles ont d'autres responsabilités, des familles ou autre, ce qui les oblige à partager leur temps », estime Cena, qui a ainsi entamé un programme intensif pour être apte à temps : « J'étais comme un Terminator de la physiothérapie. Je me présentais à la séance du matin, j’allais manger quelque chose, je revenais pour la séance de midi, j’allais encore manger, et je revenais pour la séance de l'après-midi jusqu'à la fermeture. "Ok les gars, on se revoit dans quelques heures". Et j'ai fait ça pendant trois mois. Et au final, tout le monde était d’accord, le Dr Andrews l’était, Kevin l’était, j'ai réussi tous mes tests. Et je les ai réussis en deux mois et demi, alors que le Rumble approchait. Et ils ont dit, "D'accord, on va garder ça secret. Je ne veux pas faire de publicité à ce sujet. Parce que je ne sais même pas si tu seras là." Mais quand tout le monde a donné le feu vert, ils se sont dit qu'ils avaient vraiment la chance de garder quelque chose de secret. Et cela n'a été révélé qu'à quelques personnes. On ne se souvient que des moments. Et qu’est-ce que j’ai fait ? Gagné. Bingo. C'était spontané, nous ne pouvions pas vraiment planifier quelque chose de fou, car nous ne voulions pas que les gens partagent la nouvelle pour gâcher la surprise. » Une performance qui a renforcé l’image de «SuperCena », collée au catcheur pour ses nombreuses victoires ainsi que sa résilience, à l’écran mais aussi en dehors.