NBA : Les propos polémiques de Gilbert Arenas sur les Européens
Florian Barré

Lors d'un récent épisode de son podcast « Gil's Arena », Gibert Arenas a été rejoint par plusieurs autres anciens joueurs de la NBA pour parler des moyens d'« apporter un équilibre compétitif des deux côtés du ballon ». À un moment donné de la conversation, Arenas a proposé une solution peu orthodoxe : se débarrasser des joueurs de la NBA nés en Europe. Une déclaration qui fait polémique.

Depuis des années, la NBA subit une inflation notable au niveau du scoring. Les équipes marquent en moyenne 115,2 points par match cette saison, contre seulement 96,3 en 2011-12. Ainsi, de nombreux observateurs cherchent à trouver une solution pour changer la donne. Récemment, c’est l’ancienne superstar des Washington Wizards, Gilbert Arenas, qui s’est lancé sur le sujet, proposant une idée farfelue pour régler le problème : « Je sais ce qu’ils peuvent faire. Se débarrasser de tous les Européens » a d’abord déclaré Arenas avant de développer sa pensée.

« Ils n’ont aucun talent athlétique »

« Débarrassez-vous de tous les Européens. Vous allez à l'université pour apprendre la défense. Dans quelle université vont les Européens ? Ils n’ont aucun talent athlétique. Ils n’ont ni vitesse, ni capacité de saut. Ils constituent un handicap pour la défense. Ils sont à 150 européens en championnat aujourd'hui… nommez les meilleurs défenseurs. Aucun ! » a conclu Arenas. On peut alors se demander comment fait-il pour penser un tel argument. Par exemple, Giannis Antetokounmpo est un joueur européen et a remporté le titre de joueur défensif NBA de l'année en 2020. Rudy Gobert est également étranger. Il a remporté le prix à trois reprises. De plus, Victor Wembanyama mène actuellement la ligue en matière de contre et fait déjà partie des joueurs les plus influents en défense.

Arenas pointe du doigt les joueurs « blancs »

Par ailleurs, la plupart des joueurs les plus connus pour ne pas essayer de défendre sont nés aux États-Unis : Damian Lillard, Trae Young, James Harden, Ja Morant, etc. Ainsi, Arenas ne parle pas des joueurs européens en soi. Il a même clarifié ses propos plus tard, affirmant que « Rudy (Gobert) et le Greek Freak (Antetokounmpo) » font exception à sa critique. Non, il parle de joueurs blancs, comme Nikola Jokic, Luka Doncic et Jusuf Nurkic. Et ce n’est pas la première fois qu’il réagit de la sorte. Plus tôt dans l’année, Arenas a encouragé, en plaisantant à moitié, davantage de violence contre les Blancs sur le terrain : « Ils prennent le championnat à notre peuple »… « Ils » faisant référence aux joueurs blancs, « notre » faisant référence aux joueurs noirs. Son ancien coéquipier Kevin Seraphin a d’ailleurs récemment réagi sur X : « Le Donald Trump du basketball. Viens à Paris qu’on ait une petite discussion ».

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