Mercato - AS Monaco : La révélation d’un ancien recruteur sur les dirigeants russes…
La rédaction

Dans un entretien accordé à L’Equipe, Jean-Luc Buisine est revenu sur son passage à Monaco en tant que responsable du recrutement.

Souvent en tribunes pour conseilleur des joueurs au club pour lequel il travaille, Jean-Luc Buisine a évoqué son métier dans un long entretien accordé à L’Equipe. Désormais responsable du recrutement de Rennes, il est revenu pour le quotidien sur son expérience de deux ans à Monaco.

À L’ARRIVÉE DES RUSSES…

« On a senti que, pour eux, tous les gens en poste étaient mauvais. On nous a tous mis sur le côté. Moi, j'ai pu sortir une main du placard, pour prendre Ibrahima Touré aux Émirats. Les nouveaux dirigeants devaient "faire" un attaquant et n'avaient pas pu. L'entraîneur, Marco Simone, un mec formidable à qui j'avais dit croire en ce joueur, avait parlé de Touré à Evgueni Smolentsev, alors directeur exécutif, qui m'a donné l'autorisation de recruter Touré. Les deux premiers matches, le Sénégalais joue deux fois quinze minutes et, là, c'est l'acharnement : ce joueur-là n'a rien, c'est une "cata"... Après, il a eu un dédie, marqué but sur but. Lors de ma seconde saison, le président Dimitry Rybolovlev m'a demandé d'aller en expertise sur des Barça-Milan, des Brésil-Russie à Londres, etc. »

« ÇA VEUT DIRE QUOI 3-5-2 ' »

Interrogé sur ses relations avec les dirigeants de l’ASM, Buisine a livré une anecdote sur le vice-président Vadim Vasilyev : « Avec le président Rybolovlev, j'ai toujours été impressionné. Je le sentais impliqué. Il posait toujours des questions pertinentes. À la différence de Vasilyev qui, assez humble, avait l'honnêteté de reconnaître qu'il n'y connaissait rien. Un jour, il me demande ce que je pense de Jérémy Mathieu. Je lui réponds par sms que c'est un joueur plus intéressant dans un 3-5-2. Et lui me dit : "Ça veut dire quoi trois cent cinquante-deux ?" »

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