Blessé depuis le mois de mars et sa rupture des ligaments croisés subie contre l'Irlande, Antoine Dupont est absent des terrains. Et sans lui, l'UBB a pris le pouvoir sur la scène européenne avec la montée en puissance de Maxime Lucu. A tel point que Nick Bishop estime que l'avenir du rugby français n'est plus incarné par le Stade Toulousain.
Depuis la blessure d'Antoine Dupont, victime d'une rupture des ligaments croisés en mars dernier contre l'Irlande, les choses ont changé. L'UBB a effectivement bousculé la hiérarchie en remportant la Champions Cup et se présentant comme le principal rival du Stade Toulousain pour la victoire finale en Top 14. A tel point que selon le journaliste Nick Bishop, ce sont désormais les Bordelais qui représentent l'avenir du rugby français, dans le sillage d'un Maxime Lucu qui a pris une nouvelle dimension et qui pourrait bien menacer la place d'Antoine Dupont.
L'UBB éclipse le Stade Toulousain ?
« Toulouse a peut-être été le porte-étendard du drapeau national à l’époque d’Antoine Dupont, mais s’il est un club du Top 14 qui ressemble plus que tout autre à la France aujourd’hui, c’est bien l’UBB. Une sélection de statistiques comparatives entre le club [1re à 7e journée de la Champions Cup] et le pays [Tournoi des Six Nations 2025] révèle une nette similitude dans les styles de jeu », écrit-il dans sa chronique pour Rugbypass, avant de poursuivre.
C'est terminé pour Dupont ?
« Si Toulouse est le pilier de l'équipe nationale depuis toujours, l'UBB influence davantage le style national ces derniers temps, en particulier depuis que le demi de mêlée bordelais Maxime Lucu a remplacé Dupont, le joueur rouge et noir, à la 28e minute seulement du match du Tournoi des Six Nations contre l'Irlande. Ce moment symbolique a montré à la France qu'elle pouvait remporter des matchs décisifs sans son talisman », ajoute Nick Bishop.