Fabien Galthié : L’imitation qui fait des dégâts !
Thibault Morlain -
Journaliste
Après s’être essayé à différents sports, Thibault se tourne vers une carrière de footballeur amateur. Au moment de faire un choix entre devenir footballeur professionnel et journaliste, les qualités ont fait pencher la balance d’un côté. Le voilà désormais au sein de la rédaction du 10 Sport, après un diplôme obtenu à l’Institut International de Communication de Paris.

Loin d’être la meilleure équipe du Top 14 cette saison, Montpellier s’est imposé ce samedi. Les hommes de Joan Caudullo ont fait tomber le Racing 92 sur le terrain des Franciliens (25-27). Après la rencontre, Joan Caudullo, entraîneur montpelliérain a raconté les coulisses de ce succès, dévoilant comment Fabien Galthié l’avait aidé à l’emporter.

9ème du Top 14, Montpellier a réussi à s’offrir le scalp du Racing 92 sur son terrain ce samedi. Une victoire qui a bien évidemment fait le bonheur de Joan Caudullo, qui n’a jamais douté de ses joueurs lors de cette rencontre. « Il faut féliciter les joueurs, car on a mal démarré avec ce carton rouge. Mais ce que je leur ai dit à la mi-temps, dans le vestiaire, c'est qu'à quatorze contre quinze, j'y croyais vraiment ! », a confié l’entraîneur de Montpellier, rapporté par L’Equipe.

« On a beaucoup travaillé à partir de ce que fait Fabien Galthié »

Même en infériorité numérique, Montpellier a donc fait déjouer le Racing 92. Et pour y arriver, Joan Caudullo a expliqué s’être inspiré de Fabien Galthié, copiant ainsi certains principes du sélectionneur du XV de France : « On a beaucoup travaillé à partir de ce que fait Fabien (Galthié) en équipe de France pour parvenir à trouver d'abord des solutions avec nos avants dans le milieu de terrain. Ils sont costauds dans cette zone et c'est un atout sur lequel nous avons insisté. Mais c'est toujours plus difficile à mettre en place que la défense. Ça prendra du temps mais on a envie d'y arriver ».

« On tenait le bras de fer »

Comme il l’a expliqué, Joan Caudullo avait donc confiance en ses joueurs, même s’ils étaient à 14 contre 15. Mais comment pouvait-il avoir une telle position ? « Parce qu'on tenait le bras de fer. On était proche au score, on restait dans le camp adverse, on parvenait à lancer des séquences, à avancer. Il fallait juste régler les sorties de camp et les réceptions de coup d'envoi, et ne pas trop s'exposer dans notre camp pour renverser le Racing. Et c'est ce qu'on a fait », a fait savoir l’entraîneur de Montpellier.

Articles liés